7 mars 01 : Hun Sen, non sans une certaine dose de cynisme, accuse les Nations Unies « d’avoir baissé la tête devant les Khmers rouges » et réaffirme son souhait de « conduire un procès sans elles » (Richer, 2009, p. 131).
16 mars 01 : Une délégation de l’O.N.U. repart de Phnom Penh sans avoir obtenu la moindre avancée ni le moindre compromis pour le jugement des cadres kr. Les choses piétinent car l’heure est plutôt à l’amnistie à tout-va. Le prince Ranariddh se dit ne pas être prêt à se conformer aux recommandations onusiennes.
Nun Chea et Kieu Samphan reviennent de Thaïlande, se rendent dans un grand hôtel de la capitale. Ralliés et amnistiés depuis le 25 décembre 1998, ils n’ont rien à craindre. Hun Sen a par ailleurs déclaré : « Le temps de la réconciliation est venu, non celui des tribunaux. » (cité in Richer, 2009, p. 131)
