4 juin 90 : Septième rencontre à Tokyo entre Sihanouk et Hun Sen qui se prononcent pour la formation d’un gouvernement bipartite et une réduction « volontaire » des groupes armés. Au grand dam des KR qui en sont pour l’instant restés à un gouvernement quadripartite les incluant… (Richer, 2009, p. 91). L’accord de Bangkok du 21 février est confirmé. La composition du Conseil national suprême sera paritaire (6 représentants du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.), 6 représentants de l’État du Cambodge. Parmi les représentants du G.N.C., il y aura deux Khmers rouges. Pour la première fois, il est sérieusement question d’un cessez-le-feu (qui n’aboutira au final que le 1er mai 1991). Mais contrairement au F.N.L.P.K., les Khmers rouges refusent toujours de s’associer au communiqué conjoint.
8 juin 90 : Le Washington Post, citant un rapport du Forum international des O.N.G., annonce la fin des aides octroyées à l’État du Cambodge par les pays du bloc soviétique.
19 juin 90 : Opération conjointe A.N.S.-Khmers rouges autour de Kompong Thom. Combats également dans les provinces de Kompong Chhnang, de Kampot et de Kompong Speu d’où fuient 20 000 personnes qui constituent désormais une nouvelle catégorie de réfugiés : les personnes déplacées de l’intérieur du pays. Fin août, il y en aura 150 000 dans tout le pays.
