11 juillet 91 : La Chine invite Hun Sen (EdC) à Pékin pour une visite officielle qui doit suivre une prochaine réunion du C.N.S. dans la capitale chinoise. La Chine lâche donc progressivement les KR.
12 juillet 91 : La Chine annonce arrêter d’équiper militairement les KR (Bui Xuan Quang, 2000, p. 773).
15 – 17 juillet 91 : Réunion à Djakarta des pays concernés par les incessants litiges en Mer de Chine : Chine, Taïwan, Vietnam, Malaisie, Philippines et Brunei (Bui Xuan Quang, 2000, p. 773).
16 - 17 juillet 91 : Réunion informelle des 12 membres du C.N.S. à Pékin. Pour la première fois des officiels du régime de l’EdC provietnamien se rendent en Chine. Sihanouk (résidant toujours temporairement en Chine) démissionne de toutes ses fonctions au sein du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.) et de la résistance armée (A.N.S.). Il devient président du Conseil national suprême. Il a été élu par les 4 factions, avec l’appui marqué des grandes puissances internationales (Cambacérès, 2013, p. 312).
18 juillet 91 : A Pékin, réunion des 5 membres permanent de l’O.N.U. coprésidée par la France et l’Indonésie. Pour répondre à l’appel du C.N.S., une mission de l’O.N.U. doit se rendre au Cambodge en vue d’étudier les modalités de surveillance de l’application du cessez-le-feu du 1er mai. Un accord serait intervenu pour limiter la démobilisation des forces des différentes factions à 70 % de leurs effectifs (KR exclus).
19 - 22 juillet 91 : Sommet de Kuala Lumpur. L’A.S.E.A.N. reconnaît le C.N.S. L’Australie propose la tenue d’une conférence sur la sécurité en Asie (Bui Xuan Quang, 2000, p. 773).
20 – 20 juillet 91 : Sihanouk et Hun Sen sont accueillis en visite officielle en Corée du Nord.
22 – 24 juillet 91 : Visite officielle de Hun Sen (EdC) en Chine.
23 juillet 91 : Le nouveau drapeau du Cambodge est hissé à l’O.N.U.
24 juillet 91 : Les U.S.A. mettent en garde contre toute solution partielle au conflit. Ils soulignent l’importance d’élections libres et régulières. La crainte d’une « solution rouge » inspirée par Pékin refait visiblement surface.
24 – 25 juillet 91 : Les 4 parties cambodgiennes (C.N.S.) se rencontrent à nouveau à Pattaya en Thaïlande. Un appel du Conseil national suprême demande un cessez-le-feu immédiat. Les Chinois lâchent cette fois clairement les KR. Une ébauche d’accord est trouvée pour les questions internationales. Le Cambodge sera placé sous l’autorité provisoire d’une instance internationale, l’Autorité provisoire des Nations unies au Cambodge (APRONUC), qui aura 4 missions : désarmer les 4 factions, superviser les deux administrations opposées, assurer le retour de 350 000 réfugiés et préparer des élections libres. L’APRONUC sera précédée de la Mission préparatoire des Nations Unies, la MIPRENUC (voir 18 octobre) (Cambacérès, 2013, p. 312).
25 juillet 91 : L’O.N.U. fait transiter, pour la première fois depuis 1975, 7 tonnes de médicaments par la route Bangkok-Phnom Penh.
27 juillet 91 : Tout n’est pas apaisé, loin s’en faut. Échange de tirs entre le personnel de sécurité de Chea Sim (président du Sénat) et les gardes du corps de Hun Sen.
