14 - 24 janvier 43 : Conférence de Casablanca. De Gaulle, qui l’a rejoint le 21, rejette un arbitrage international sur les questions ne concernant que la France et ses colonies. La rencontre entre De Gaulle et Roosevelt est glaciale : les deux hommes ne s’apprécient pas mais se ménagent (De Gaulle, 2000, pp. 342-343), quoi qu’en dise le premier dans un compte rendu de l’époque cité dans ses mémoires (De Gaulle 2, 1956, p. 441). De Gaulle se refuse à « leur [Churchill et Roosevelt] reconnaître aucune sorte de qualité pour régler la question des pouvoirs dans l’Empire français. » (De Gaulle, 2000 pp. 340-341) L’Empire français est une question française qui doit être réglée sans injonctions étrangères. Pour Roosevelt, De Gaulle n’est alors qu’un autocrate dont il faut se méfier.
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