Février 85 : Les ministres des Affaires étrangères de l’A.S.E.A.N. en appellent à nouveau à l’idée de dialogues informels. Ils cherchent à y impliquer les États-Unis mais ces derniers bottent en touche. On évoque l’idée d’un médiateur mais elle est rejetée par Hun Sen (président du Conseil de la R.P.K.) qui voit là une remise en cause de la représentativité de son gouvernement. Il exprime toutefois un intérêt pour l’idée de 4 parties prenantes cambodgiennes renouant progressivement un dialogue (R.P.K. provietnamien, Sihanoukistes, F.N.L.P.K. et KR). Mais, au final, rien n’aboutira du fait de l’intransigeance des Vietnamiens et des KR (Richer, 2009, p. 83).
3 février 85 : Réunion du G.C.K.D. à Phnom Malai (en territoire occupé par les KR).
6 février 85 : L’A.S.E.A.N. demande à l’U.R.S.S. des cesser d’apporter son aide militaire au Vietnam (Bui Xuan Quang, 2000, p. 736).
8 février 85 : La Thaïlande accuse les Vietnamiens de procéder à de nouvelles incursions sur son territoire (Bui Xuan Quang, 2000, p. 736).
11 février 85 : Rencontre G.C.K.D.-A.S.E.A.N. à Bangkok.
Nouveaux bombardements chinois à la frontière avec le Vietnam (Bui Xuan Quang, 2000, p. 736).
13 - 15 février 85 : 18 000 soldats vietnamiens chassent les Khmers rouges de leurs bases dans les montagnes du Phnom Malai.
17 février 85 : Création en Thaïlande du camp baptisé « Site 8 », contrôlé par les Khmers rouges et appelé par ceux-ci « Khao Ta Ngok », du nom des collines toutes proches.
18 février 85 : Des villages thaïs situés à la frontière avec le Cambodge sont bombardés par les Vietnamiens (Bui Xuan Quang, 2000, p. 736).
19 février 85 : Nouvelle suspicion d’utilisation de gaz de combat par les Vietnamiens à la frontière thaïlandaise (Bui Xuan Quang, 2000, p. 736).