Février 77 : Nouvelle tentative de coup d’État contre Pol Pot (voir septembre 1976). En réaction, les purges s’intensifient dans tout le pays (Lacouture, 1978, p. 115). Arrestation d’un nouveau ministre, Sua Doeum
365 prisonniers entrent à S 21. En mars, les chiffres flamberont avec 1 059 incarcérations (Biernan, 1998, p. 417).
7 février 77 : En réponse à la protestation thaïlandaise suite aux incidents des 28 et 29 janvier, le gouvernement du KD répond que les trois villages se situent en territoire cambodgien et que « les mesures prises par le gouvernement du Kampuchéa Démocratique sur son propre territoire relèvent de la souveraineté du Kampuchéa ». Pour la première fois, le KD reconnaît donc implicitement qu’il utilise le massacre des habitants comme méthode de gouvernement.
Début de la visite au KD de l’Association des femmes vietnamiennes dirigée par sa présidente Ha Ti Que, membre du comité central du P.C.V. Elle est reçue par Ieng Tirith, épouse de Ieng Sary et ministre de l’Action sociale. Elle ne parvient pas à rencontrer Pol Pot, nouveau signe de la dégradation des relations entre le KD et le Vietnam (Aberdam, 2015, p. 143).
15 – 17 février 77 : Visite du ministre des Affaires étrangères vietnamien Hoang Van Loi venu parler au KD de l’organisation d’un hypothétique congrès indochinois (Aberdam, 2015, p. 142).
