Février 59 : Au Cambodge, Sieu Heng, secrétaire général du Parti Révolutionnaire du Peuple Khmer (P.R.P.K.), qui était devenu un agent double en 1955, rallie le régime sans cependant dénoncer les dirigeants du P.R.P.K. et en particulier son neveu, Nuon Chea. Les réseaux ruraux qu'il avait formés sont décimés.
11 février 59 : Au Laos, le premier ministre proaméricain Phoui Sananikone dénonce les accords de Genève de 1954 et déclare que, pour son gouvernement, la C.I.C. a cessé d’exister. C’est bien sûr un moyen pour contourner l’interdiction d’une présence étrangère armée imposée (mais jamais respectée…) par les accords de Genève de 1954 (Burchett, 1970, p. 144). Le Pentagone et le département d’État américains décident donc d’installer un M.A.A.G. au Laos. Son personnel est habillé en civil mais la supercherie est rapidement dénoncée par la presse (Burchett, 1970, p. 146). Les États-Unis s’engagent dans un processus de guerre secrète au Laos dirigée par le biais de la C.I.A.
17 février 59 : Au Cambodge, treizième gouvernement du Sangkum : gouvernement Sihanouk qui demeurera en place jusqu’au 13 juin (Jennar, 1995, p. 156).
20 février 59 : Rétablissement des relations diplomatiques entre le Cambodge et la Thaïlande suite à une médiation onusienne.