5 août 90 : James Baker (administration Bush) annonce des pourparlers américano-État du Cambodge à Vientiane (Laos).
6 – 14 août 90 : Tournée du premier ministre chinois Li Peng en Asie du Sud-Est. Du 6 au 10, il est en Indonésie pour confirmer la normalisation des rapports entre les deux pays et l’arrêt de fournitures d’armes aux KR. Le 13, il est à Singapour et le 14 en Thaïlande (Bui Xuan Quang, 2000, p. 774).
21 août 90 : Les Chinois pressent les KR d’accepter le principe du pouvoir à égalité entre les factions (Richer, 2009, p. 91).
22 août 90 : Les trois dirigeants du Gouvernement National du Cambodge (G.N.C., ex-G.C.K.D.) se déclarent prêts à une réunion avec l’État du Cambodge pour constituer un Conseil national suprême (C.N.S.), « unique institution légitime et source de l’autorité au Cambodge pendant la période transitoire ».
27 - 28 août 90 : Les 5 membres du Conseil de sécurité de l’O.N.U. se mettent d’accord sur un plan-cadre pour le Cambodge (voir 26 novembre) (Richer, 2009, p. 91). Ils produisent un accord figurant dans un « document-cadre de règlement politique global ». Le Gouvernement national du Cambodge (G.N.C., ex-G.C.K.D.) apporte son soutien au plan tandis que l’État du Cambodge questionne l’impartialité de l’O.N.U. et la réalité d’un désarmement des Khmers rouges.
29 août 90 : A Genève, prétextant de l’accord intervenu la veille, le sous-comité des experts de la commission des droits de l’Homme de l’O.N.U. refuse d’examiner un projet de résolution qui fait référence « aux atrocités atteignant le niveau du génocide commises en particulier pendant le gouvernement des Khmers rouges ». L’O.N.U. continue donc à les couvrir.