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par Jean-François Jagielski

Le Nguyen Khang (général)

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Le Nguyen Khang (général) : Né en 1931. De 1951 à 1952, il est formé par les Français. Il est diplômé de l’École militaire de Chu Van Han de Hanoï puis il est issu de la première promotion de l’École des officiers de réserve de Nham Dinh. Il commence sa carrière militaire dans la Marine de l’A.R.V.N., appartenant alors au corps fluvial.

Après les accords de Genève, il rejoint le Sud. Il poursuit alors sa formation militaire aux U.S.A. dans les Marines. En 1962, il commande une brigade de cette prestigieuse unité. Il sert un moment d’attaché militaire de l’ambassade du S-V à Manille (Phillipines). Son ascension est rapide. En août 1964, il commande une brigade de Marines. En octobre, une division. Il est alors nommé commandant de l’importante zone militaire autour de la capitale et gouverneur de Saïgon puis commandant du IIIe corps et de la 3e zone tactique (Saïgon et l’est de la capitale où ont lieu les principales infiltrations du VM). Il est promu lieutenant-général en 1967. Il reçoit la Silver Star américaine des mains du président à l’occasion de son engagement lors des combats qui ont lieu entre le 27 et le 29 juin de la même année. En 1968, au moment de l’offensive du Têt, ce sont ses unités de Marines qui réagissent rapidement et contribuent à infliger une défaite tactique au VM (défense de Saïgon, Bien Hoa et Long Binh). Au lendemain de l’offensive, l’aura de Khang est à son apogée.

En 1972, lors de l’offensive de Pâques, la zone du IIIe corps est l’une des principales cibles du VM. Malgré sa résistance lors du siège d’An Loc, la prise de la ville est perçue comme une défaillance. Khang est alors relevé de son commandement par Thieu qui entend ainsi neutraliser les généraux prestigieux et politiquement influents comme Khang ou Ky parce qu’ils lui font de l’ombre. On lui confie alors un poste honorifique d’ « assistant spécial » à l’état-major mais dénué de véritable pouvoir de commandement qui avait fait de lui une figure marquante de la guerre.

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