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par Jean-François Jagielski

Nyo Georges Yves (général)

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Nyo Georges Yves (général) : Né en 1895. Saint-Cyrien en 1914 où il obtient le grade de sous-lieutenant. A l’issue de la PGM, il est nommé capitaine. Il choisit de s’engager dans les troupes coloniales en 1919 et sert au Maroc de 1919 à 1922. Il est admis à l’École supérieure de guerre en 1923. Puis il sert en A.O.F. de 1925 à 1928. Il a alors le grade de chef de bataillon.

Il est affecté en Indochine de 1933 à 1935 où il effectue des missions de pacification dans la cordillère annamitique, soumet des populations Mois puis intervient au Laos en 1936. Il est alors lieutenant-colonel.

Pendant la SGM, il retourne en A.O.F. dès 1940. Il rentre en France en 1942 avec le grade de colonel où il commande le 21e R.I.C. Mis en congé d’armistice, il s’occupe d’une filière d’évasion vers l’Espagne où il sera incarcéré deux mois. Il rejoint Casablanca en août 1943. Nommé général de brigade, il commande la 10e D.I.C. qui est rapidement dissoute. De février à septembre 1944, il est chargé d’organiser en Algérie les éléments non endivisionnés de la 1ère Armée. Le 20 octobre 1944, il est chargé de mettre sur pied la 1ère division coloniale d’Extrême-Orient qui donnera naissance à la 3e D.I.C. dont il prend le commandement le 16 août 1945.

Il débarque à sa tête en Indochine en février 1946. Il y dirige les opérations en Cochinchine et au Sud-Annam jusqu’en novembre 1947. Du fait des faibles effectifs dont il dispose, il est obligé de pratiquer une forme de « pacification tournante » consistant à intervenir dans l’urgence ailleurs, sans avoir eu vraiment le temps de pacifier le secteur de l’intervention en cours. Un handicap que le VM connaît et qu’il sait habilement utiliser. Nyo continue cependant à monter des opérations de pacification dans le Centre et la Plaine des Joncs mais doit y renoncer sur ordre du commissaire de la République qui lui enjoint de protéger la zone Ouest, riche en plantation d’hévéas. Il quitte l’Indochine fin 1947 (Dalloz, 2006, pp. 179-180 ; Bodinier, 1987, pp. 126-127 ; Cadeau, Cochet, Porte, 2021, p. 663).

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