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par Jean-François Jagielski

Tchang Kaï Check

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Tchang Kaï-Check : Dirigeant de la Chine nationaliste en conflit avec la faction communiste dirigée par Mao Tsé Toung et le Japon qui occupent conjointement une portion de la Chine.

Depuis le début de la SGM, les Japonais occupent également l’Indochine. Ils exercent une pression constante sur le gouvernement français de Vichy pour obtenir des bases militaires leur permettant de poursuivre leur lutte, entre autre, contre la Chine nationaliste qui fait alors partie de la coalition alliée. Ces pressions iront crescendo jusqu’au coup de force du 9 mars 1945 qui met à bas l’armée et l’administration française. Les succès militaires des Alliés et l’utilisation de deux bombes atomiques mettent fin au conflit avec le Japon qui capitule le 16 août 1945.

Lors de la conférence de Postdam (17 juillet-2 août 1945) est décidée par les Alliés l’occupation du nord de l’Indochine par les Chinois et celle du Sud par les Britanniques. Cette décision ne convient ni aux Français, qui sont mis devant un fait accompli, ni aux forces du VM alors dirigées par HCM. Pour autant, un important contingent de troupes nationalistes chinoises (environ 180 000 hommes) arrive au Tonkin fin août 1945. Alors que le rôle de cette armée était censé d’être venu pour désarmer les Japonais, elle va se comporter en véritable armée d’occupation, vivant sur une région déjà exsangue et affectée par une famine inédite. Au grand dam du VM, elle amène avec elle des partis nationalistes prochinois (V.N.Q.D.D., D.M.H.) qui tentent de s’emparer d’un pouvoir vacant depuis la reddition des Japonais. Les Français, sur le retour au Tonkin depuis mars 1946, connaitront les pires difficultés pour se débarrasser de ces troupes d’occupation. En fait, Tchang Kaï-Check a envoyé en Indochine des troupes du sud de la Chine qu’il contrôlait mal et sur lesquelles il avait d’ailleurs très peu d’autorité (cf. notice Lou Han).

Après la défaite des troupes chinoises nationalistes en 1949 face aux communistes, celles-ci franchiront la frontière sino-tonkinoise et entameront par l’Indochine un vaste mouvement pour se replier définitivement sur l’île de Formose (l’actuelle Taïwan).

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