Dernière modification le il y a une semaine
par Jean-François Jagielski

Valluy Jean (général)

Version datée du 24 novembre 2025 à 14:14 par Jean-François Jagielski (discussion | contributions) (Page créée avec « '''Valluy Jean (général)''' : Né en 1899. Saint-cyrien en 1917. Participe à la PGM durant laquelle il est blessé en 1918. Promu sous-lieutenant en 1921, il participe ensuite aux opérations du Levant, à l’occupation de la Rhénanie et combat au Maroc pendant la guerre du Rif (1925-1927). A l’issue de l’École supérieure de Guerre, il occupe un poste d’état-major avec le grade de capitaine en 1929. En 1937 il est envoyé en Chine où il commande un... »)
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)

Valluy Jean (général) : Né en 1899. Saint-cyrien en 1917. Participe à la PGM durant laquelle il est blessé en 1918. Promu sous-lieutenant en 1921, il participe ensuite aux opérations du Levant, à l’occupation de la Rhénanie et combat au Maroc pendant la guerre du Rif (1925-1927). A l’issue de l’École supérieure de Guerre, il occupe un poste d’état-major avec le grade de capitaine en 1929. En 1937 il est envoyé en Chine où il commande un bataillon d’infanterie coloniale durant le conflit sino-japonais.

En 1940, il participe à la campagne de France où il est fait prisonnier. Après un an de captivité, il est promu lieutenant-colonel en mars 1941. Il est affecté en A.O.F. où il commande le 7e R.T.S. de novembre 1942 à mars 1943. Il devient directeur des troupes coloniales à Alger en 1943 puis chef d’état-major de la 1ère armée. Il est nommé général de brigade en septembre 1944 et prend le commandement de la 9e D.I.C. dans les combats de libération en France et en Allemagne. C’est à ce titre un proche de De Lattre.

Il part à la tête de cette même division pour l’Indochine en novembre 1945, participe à la reconquête du Sud et débarque au Tonkin en mars 1946. Il est blessé devant Haïphong. Il est nommé le 1er avril commandant des T.F.I.N. Il est promu général de division le 25 avril 1946. Le 1er octobre, il est nommé commandant des troupes françaises en Extrême-Orient par intérim après le départ de Leclerc le 19 juillet 1946. Il est confirmé à cette fonction le 1er octobre. A ce titre, en l’absence de D’Argenlieu venu à Paris, il est largement impliqué à titre de haut-commissaire par intérim dans la lutte contre le VM au cours des crises de Langson et Haïphong (voir chronologie, 20-21 novembre 1946) et après les événements du 19 décembre, refusant toute concession ou tentative de négociation. En fait, dès avril 1946, déplorant les entorses au modus vivendi, il avait, en tant que commandant en chef, demandé à ses subordonnés d’élaborer des plans de défense mais aussi d’actions offensives contre le VM au Tonkin.

Il est  promu général d’armée le 20 février 1948.  Il rentre en France le 1er mai 1948 pour occuper le poste d’inspecteur des forces terrestres d’outre-mer (Bodinier, 1987, pp. 131-132 ; Bodin, 2004, pp. 274-277 ; Cadeau, Cochet, Porte, 2021, pp. 914-915 ; Dalloz, 2006, p. 251).

💬 Commentaires

Chargement en cours...