12 février 91 : L’EdC modifie sa représentation au sein du C.N.S.
13 février 91 : En France, lors d’un colloque organisé par le Sénat par le centre des Hautes Études sur l’Afrique et l’Asie moderne, Jean-Jacques Beucler (officier fait prisonnier durant la première guerre d’Indochine et ancien secrétaire d’État aux Anciens combattant) reconnaît un des intervenants, Georges Boudarel, ancien « instructeur politique » du camp de prisonniers 113, revenu en France après la promulgation de la loi d’amnistie du 18 juillet 1966. C’est le début de ce qu’on va appeler « l’affaire Boudarel ». Judiciairement, elle n’aboutira pas, du fait de l’existence de cette loi d’amnistie. Elle sera par contre fortement médiatisée et politisée.
19 février 91 : En France, suite de l’ « affaire Boudarel » (voir 13 février). Article de Jean-Jacques Beucler dans Le Figaro.
23 février 91 : Coup d’État militaire en Thaïlande contre le gouvernement de Chatichai Choohavan en place depuis août 1988. La loi martiale est instituée et la constitution abolie. Le chef de la junte désormais au pouvoir déclare : « Si vous voulez régler le problème [au Cambodge], il faut laisser les Khmers rouges partager le pouvoir. » (Bui Xuan Quang, 2000, p. 774).
28 février 91 : L’Assemblée nationale de l’EdC vote une résolution résumant ses critiques à l’égard du projet d’accord des 5 membres permanents de l’O.N.U. : 1) pas de référence au « génocide » ni à des mesures pour prévenir le retour de Pol Pot 2) le statu quo politico-militaire doit être modifié avant les élections.