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par Jean-François Jagielski

Juillet 1998

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26 juillet 98 : Les élections législatives se déroulent dans un climat relativement calme et sans fraude majeure, sous contrôle de la communauté internationale (504 observateurs étrangers). La participation est forte avec 93,74 % de votants (Richer, 2009, p. 106). Sihanouk convoque la nouvelle assemblée sans le moindre succès (Richer, 2009, p. 107). Le P.P.C. du Hun Sen gagne les élections avec 41,42 % des voix. Il remporte 64 sièges sur 120 et améliore son score par rapport aux élections de 1993 (38,2 % et 51 sièges). Le F.U.N.C.I.N.P.E.C. paie sa division d’avec le Parti de Sam Rainsy. Il n’arrive qu’en deuxième position avec 31,7 % des voix et 41 sièges. Le P.S.R. obtient quant à lui 14,75 % des voix et 15 sièges. Le F.N.L.K.P. quant à lui disparait (Cambacérès, 2013, pp. 380-381).

Un ancien chef kr, soupçonné de l’assassinat de trois otages occidentaux, est arrêté (Bui Xuan Quang, 2000, p. 758).


30 juillet 98 : Proclamation officielle des résultats des élections législatives. Le Parti du peuple cambodgien (P.P.C.) de Hun Sen remporte 41,20 % des voix (2 030 802 suffrages, 64 sièges sur 122) suivi du F.U.N.C.I.N.P.E.C. du prince Ranariddh avec 31,71 % (1 554 374 suffrages, 43 sièges). Le Parti de Sam Rainsy (P.S.R.) obtient 14,75 % des voix (15 sièges). Les 36 autres partis restants obtiennent 12 % des voix (aucun siège).

Les trois partis vainqueurs forment un nouveau gouvernement de coalition présidé par Hun Sen. Cette formule est rendue nécessaire du fait de la constitution cambodgienne qui prévoit une investiture du gouvernement par la majorité des deux tiers des députés. Malgré les heurts du passé, une nouvelle coalition s’impose donc. Bon an mal an… La victoire du P.P.C. est relative (+ 3 % par rapport à 1993) et, au total, 54 % des électeurs n’ont pas voté pour lui. Les grandes villes ont voté aux deux tiers pour l’opposition : Phnom Penh, Battambang, Kompong Som (ex-Sihanoukville), Kratié. L’opposition se sentant en force conteste le résultat de ces élections dénonçant un climat de violence (meurtres et des intimidations) (Richer, 2009, p. 106).

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