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Boyer de La Tour Du Moulin Pierre (général) : Né en 1896. Engagé à l’âge de 18 ans durant la PGM. Il demeure dans l’armée suite à ce conflit. Il passe par l’école militaire d’infanterie de Saint Maixent et poursuit ensuite sa carrière militaire au Maroc. Il est blessé en 1940. Durant la SGM, il prend part aux campagnes de Tunisie, de France et d’Allemagne. Il est nommé général en 1946.
Volontaire pour l’Indochine, il commande par intérim les T.F.I.S. de juin 1947 à novembre 1949. Il y commande des opérations de pacification semblables à celles qu’il avait menées au Maroc. Elles sont assez efficaces, notamment le blocus se la zone sanctuaire de la Plaine des Joncs puis sa réduction. Occupant les fonctions de commissaire de la République pour le Sud, il convainc le haut-commissaire Léon Pignon d’y porter les efforts militaires plutôt qu’au Nord, contre l’avis du commandant en chef, le général Blaizot qui, à l’époque, ne possède pas toutes les prérogatives en matière de décision d’ordre militaire. Ce que dénoncera le rapport Revers (voir chronologie, 15-29 juin 1949).
Boyer est rapatrié en France en novembre 1949. Suite au désastre de la R.C. 4, il revient en Indochine pour prendre la succession du désormais très discrédité général Alessandri à la tête des T.F.I.N. Ce dernier quitte l’Indochine le 2 décembre 1950. Mais Boyer entre rapidement en conflit avec le nouveau commandant en chef De Lattre de Tassigny alors qu’il prône, comme lors de son premier séjour, d’axer uniquement les efforts militaires au Sud. Or, désormais, De Lattre occupe à la fois le poste de commandant en chef et de haut-commissaire et n’entend pas voir ses prérogatives discutées. L’évacuation du poste de Thin Yen dans le delta du Fleuve Rouge va être le prétexte pour relever Boyer des ses fonctions en janvier 1951. Cette décision sera maquillée en un prétendu rapatriement sanitaire car Boyer bénéficie de l’appui du chef d’état-major, le général Juin (Dalloz, 2006, p. 42 ; Cadeau, Cochet, Porte, 2021, p. 164).