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par Jean-François Jagielski

« Gilparic Roswell » : différence entre les versions

(Page créée avec « '''Gilparic Roswell :''' Sous-secrétaire à la Défense qui rejoint la nouvelle administration Kennedy en 1961 dans le cadre de la vague de nominations voulue par le nouveau président. Sa nomination est inhabituelle : il était l'un des rares dirigeants du Pentagone triés sur le volet par le nouveau président. Craignant que le nouveau secrétaire à la Défense, McNamara, ne soit trop inexpérimenté avec les méthodes de Washington, Kennedy choisit Gilpatric... »)
 
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Dernière version du 19 novembre 2025 à 11:57

Gilparic Roswell : Sous-secrétaire à la Défense qui rejoint la nouvelle administration Kennedy en 1961 dans le cadre de la vague de nominations voulue par le nouveau président. Sa nomination est inhabituelle : il était l'un des rares dirigeants du Pentagone triés sur le volet par le nouveau président. Craignant que le nouveau secrétaire à la Défense, McNamara, ne soit trop inexpérimenté avec les méthodes de Washington, Kennedy choisit Gilpatric pour ajouter de l'expérience à son équipe chargée de la défense. McNamara n’était connu comme un « whiz kid », prodige de la production industrielle du Midwest mais au-delà n’avait aucune expérience gouvernementale. Kennedy demeure donc persuadé que McN aura besoin d'un lieutenant fort et avisé aux rouages de l’administration.

Kennedy choisit Gilpatric comme numéro deux du Pentagone, dépassant ainsi Paul Nitze, son ancien camarade de classe à Hotchkiss, qui espérait aussi ce poste. L’osmose se fait : en quelques mois, McNamara prend souvent la parole en disant : « Ros and I.... ».

Alors que la crise cubaine prend de l’ampleur, Gilpatric est nommé dans l'équipe EXCOMM, un groupe de travail de haut niveau désigné par Kennedy pour évaluer la menace des missiles soviétiques à Cuba. Au pic de la crise des missiles cubains, McGeorge Bundy plaide pour que les États-Unis bombardent Cuba afin d'éliminer la menace d'une attaque nucléaire soviétique. McNamara lui réplique, arguant qu'il ne devait pas y avoir de bombardement car la réponse soviétique russe demeurait imprévisible. Là où Bundy préconise l’escalade, Gilpatric soutient McN et joue un rôle modérateur préconisant « une action limitée » qui se soldera par un simple blocus de l’île.

Mais Gilpatric n'a pas toujours été aussi modéré. Il a souvent adopté une ligne dure contre la menace communiste, et n’a pas hésité pas à recourir à la force dans les domaines de la Sécurité internationale. Dès l'administration Eisenhower, il a dirigé un groupe de travail secret chargé de « prévenir la domination communiste au Vietnam ». Il a soutenu l'engagement des États-Unis à mettre fin à la menace communiste au Sud-Vietnam.

Sous Kennedy, il approuve le renversement du gouvernement Diem fin 1963.

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