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1<sup>er</sup> février 93 : Les troupes de l’EdC attaquent Païlin mais leur action est arrêtée sur ordre de Hun Sen qui a subi de fortes pressions de l’APRONUC. Il demande la création de zones tampons mais le général Sanderson (commandant l’APRONUC) refuse. | |||
6 février 93 : Le rédacteur en chef du journal ''Kho Santepheap'' (voir 25 février) reçoit des menaces de mort émanant du P.P.C. | |||
9 février 93 : Retour de Chine de Sihanouk en retrait de la vie politique depuis 4 mois. | |||
9 - 11 février 93 : Le président français François Mitterrand se rend au Vietnam (Bui Xuan Quang, 2000, p. 770). | |||
10 février 93 : Nouvelle réunion du C.N.S. avec le « Core Group » (représentants du Conseil de sécurité). L’impasse est totale. Khieu Samphan (P.C.K.) et Son Sann (F.N.L.K.P.) affirment que les Vietnamiens tiennent le pays par le biais du P.P.C. Akashi ne peut que constater l’échec. Depuis le départ de Sihanouk pour Pékin et Ranadiddh pour Bangkok (fin 1992), l’instance du C.N.S. fonctionne au ralenti. Ce dernier a désigné le pâle Sam Rainsy pour le remplacer aux réunions du C.N.S. Les réunions ont été simplement rebaptisées « réunion de travail du C.N.S. » Elles ne peuvent être qu’informelles et non décisionnelles en l’absence de leur président en retrait (Sihanouk). | |||
11 février 93 : Le Secrétaire général du Conseil national de sécurité thaïlandais, le général Charan, considère que l’APRONUC a échoué dans sa mission et juge l’attitude des KR « compréhensible ». | |||
11 – 12 février 93 : Le président français François Mitterrand se rend au Cambodge. Il est accueilli par Sihanouk. Au vu des « flottements » actuels, il entend renforcer le dispositif des accords de Paris dans lesquels la France s’est beaucoup investie. Il rencontre l’ensemble des membres du C.N.S. ainsi que Yasushi Akashi (responsable civil de l’APRONUC) dans le cadre d’une audience particulière car Sihanouk s’est arrangé pour écarter le représentant de l’APRONUC du programme de la visite officielle (Coste, 2022, pp. 147-152). | |||
25 février 93 : Lors d’une réunion des pays qui financent l’APRONUC au Cambodge, on apprend que seuls 95 millions de dollars sur les 880 promis en juin 1992 à Tokyo ont été versés. | |||
28 février 93 : Sihanouk publie un « plan de sauvetage du Cambodge ». Il y développe deux idées à mettre en œuvre après le départ de l’APRONUC prévu pour l’automne : former un gouvernement de coalition incluant toutes les factions (y compris le P.K.D.) ; préparer de nouvelles vraies élections générales qui seraient tenues sur tout le territoire, y compris dans les zones tenues par les KR. La communauté internationale reçoit avec perplexité ces propositions qui remettent en cause la tenue des futures élections sous son égide (Coste, 2022, pp. 154-155). Quant au bien ambitieux premier point, Sihanouk devra y renoncer dès le lendemain des élections, le 26 mai. |
Dernière version du 17 août 2025 à 09:12
1er février 93 : Les troupes de l’EdC attaquent Païlin mais leur action est arrêtée sur ordre de Hun Sen qui a subi de fortes pressions de l’APRONUC. Il demande la création de zones tampons mais le général Sanderson (commandant l’APRONUC) refuse.
6 février 93 : Le rédacteur en chef du journal Kho Santepheap (voir 25 février) reçoit des menaces de mort émanant du P.P.C.
9 février 93 : Retour de Chine de Sihanouk en retrait de la vie politique depuis 4 mois.
9 - 11 février 93 : Le président français François Mitterrand se rend au Vietnam (Bui Xuan Quang, 2000, p. 770).
10 février 93 : Nouvelle réunion du C.N.S. avec le « Core Group » (représentants du Conseil de sécurité). L’impasse est totale. Khieu Samphan (P.C.K.) et Son Sann (F.N.L.K.P.) affirment que les Vietnamiens tiennent le pays par le biais du P.P.C. Akashi ne peut que constater l’échec. Depuis le départ de Sihanouk pour Pékin et Ranadiddh pour Bangkok (fin 1992), l’instance du C.N.S. fonctionne au ralenti. Ce dernier a désigné le pâle Sam Rainsy pour le remplacer aux réunions du C.N.S. Les réunions ont été simplement rebaptisées « réunion de travail du C.N.S. » Elles ne peuvent être qu’informelles et non décisionnelles en l’absence de leur président en retrait (Sihanouk).
11 février 93 : Le Secrétaire général du Conseil national de sécurité thaïlandais, le général Charan, considère que l’APRONUC a échoué dans sa mission et juge l’attitude des KR « compréhensible ».
11 – 12 février 93 : Le président français François Mitterrand se rend au Cambodge. Il est accueilli par Sihanouk. Au vu des « flottements » actuels, il entend renforcer le dispositif des accords de Paris dans lesquels la France s’est beaucoup investie. Il rencontre l’ensemble des membres du C.N.S. ainsi que Yasushi Akashi (responsable civil de l’APRONUC) dans le cadre d’une audience particulière car Sihanouk s’est arrangé pour écarter le représentant de l’APRONUC du programme de la visite officielle (Coste, 2022, pp. 147-152).
25 février 93 : Lors d’une réunion des pays qui financent l’APRONUC au Cambodge, on apprend que seuls 95 millions de dollars sur les 880 promis en juin 1992 à Tokyo ont été versés.
28 février 93 : Sihanouk publie un « plan de sauvetage du Cambodge ». Il y développe deux idées à mettre en œuvre après le départ de l’APRONUC prévu pour l’automne : former un gouvernement de coalition incluant toutes les factions (y compris le P.K.D.) ; préparer de nouvelles vraies élections générales qui seraient tenues sur tout le territoire, y compris dans les zones tenues par les KR. La communauté internationale reçoit avec perplexité ces propositions qui remettent en cause la tenue des futures élections sous son égide (Coste, 2022, pp. 154-155). Quant au bien ambitieux premier point, Sihanouk devra y renoncer dès le lendemain des élections, le 26 mai.