(Page vide créée) |
Aucun résumé des modifications |
||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
Décembre 89 : L’U.R.S.S., en pleine effervescence intérieure et victime économique de ses largesses, annonce vouloir arrêter de fournir des armes à ses alliés vietnamiens et cambodgiens du F.U.N.S.K. (Richer, 2009, p. 90). | |||
3 décembre 89 : Création à Paris de l’Union des Khmers Libres (U.K.L.), née du regroupement de sept associations. L’U.K.L. est très nettement républicaine et hostile au gouvernement provietnamien de Phnom Penh. | |||
7 décembre 89 : Visite, condamnée par les États-Unis, d’un diplomate britannique à Phnom Penh. Cette visite se limitait pourtant à simplement vérifier l’usage de l’aide humanitaire financée par la Grande Bretagne. | |||
9 – 10 décembre 89 : Visite d’émissaires américains en Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
10 décembre 89 : Hun Sen indique qu’il est prêt à discuter le plan australien (solution onusienne). | |||
11 – 14 décembre 89 : Visite officielle en France du premier ministre lao Kaysone Phomvihan (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
12 décembre 89 : 51 réfugiés vietnamiens déclarés par Hong-Kong « immigrés illégaux » sont rapatriés de force au Vietnam. L’attitude de la Grande Bretagne subit une réprobation internationale. | |||
Toujours à Hong-Kong, devant l’emprise de la R.P.C., crise de confiance et fuite des cerveaux (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
14 décembre 89 : le F.N.L.P.K. propose aux journalistes, contre rétribution, la visite de zones de combat. | |||
15 décembre 89 : Le ministre des Affaires étrangères australien Evans formule officiellement la proposition de son pays. Ce que certains appellent une « solution namibienne » reçoit généralement un bon accueil. | |||
L’U.R.S.S. annonce un retrait « à terme » de ses troupes stationnées à l’étranger en Europe et en Asie (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
29 décembre 89 : Nouvelles menaces de « rapatriement volontaire » de réfugiés vietnamiens stationnés à Hong-Kong après une débat au Parlement britannique (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
30 décembre 89 : M. Atalas (représentant indonésien de l’A.S.E.A.N.) annonce une conférence en février 1990 pour discuter la proposition australienne (solution onusienne). Les membres du Conseil de sécurité se réuniront dès les 15 - 16 janvier 1990 pour en débattre. | |||
31 décembre 89 : Au Vietnam, le secrétaire général du P.C.V., Nguyen Van Linh, malade et incapable de réorganiser le parti depuis sa nomination en 1986 est annoncé comme « démissionnaire pour raisons de santé ». Nouvelles turbulences et guerre de succession au sein du parti (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754). | |||
Fin 89 : L’état-major vietnamien indique que depuis son engagement au Cambodge en 1979, le conflit a occasionné dans les rangs de l’armée vietnamienne 65 000 victimes dont 25 000 tués (Peschoux, 1992, p. 104). |
Dernière version du 14 août 2025 à 08:18
Décembre 89 : L’U.R.S.S., en pleine effervescence intérieure et victime économique de ses largesses, annonce vouloir arrêter de fournir des armes à ses alliés vietnamiens et cambodgiens du F.U.N.S.K. (Richer, 2009, p. 90).
3 décembre 89 : Création à Paris de l’Union des Khmers Libres (U.K.L.), née du regroupement de sept associations. L’U.K.L. est très nettement républicaine et hostile au gouvernement provietnamien de Phnom Penh.
7 décembre 89 : Visite, condamnée par les États-Unis, d’un diplomate britannique à Phnom Penh. Cette visite se limitait pourtant à simplement vérifier l’usage de l’aide humanitaire financée par la Grande Bretagne.
9 – 10 décembre 89 : Visite d’émissaires américains en Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
10 décembre 89 : Hun Sen indique qu’il est prêt à discuter le plan australien (solution onusienne).
11 – 14 décembre 89 : Visite officielle en France du premier ministre lao Kaysone Phomvihan (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
12 décembre 89 : 51 réfugiés vietnamiens déclarés par Hong-Kong « immigrés illégaux » sont rapatriés de force au Vietnam. L’attitude de la Grande Bretagne subit une réprobation internationale.
Toujours à Hong-Kong, devant l’emprise de la R.P.C., crise de confiance et fuite des cerveaux (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
14 décembre 89 : le F.N.L.P.K. propose aux journalistes, contre rétribution, la visite de zones de combat.
15 décembre 89 : Le ministre des Affaires étrangères australien Evans formule officiellement la proposition de son pays. Ce que certains appellent une « solution namibienne » reçoit généralement un bon accueil.
L’U.R.S.S. annonce un retrait « à terme » de ses troupes stationnées à l’étranger en Europe et en Asie (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
29 décembre 89 : Nouvelles menaces de « rapatriement volontaire » de réfugiés vietnamiens stationnés à Hong-Kong après une débat au Parlement britannique (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
30 décembre 89 : M. Atalas (représentant indonésien de l’A.S.E.A.N.) annonce une conférence en février 1990 pour discuter la proposition australienne (solution onusienne). Les membres du Conseil de sécurité se réuniront dès les 15 - 16 janvier 1990 pour en débattre.
31 décembre 89 : Au Vietnam, le secrétaire général du P.C.V., Nguyen Van Linh, malade et incapable de réorganiser le parti depuis sa nomination en 1986 est annoncé comme « démissionnaire pour raisons de santé ». Nouvelles turbulences et guerre de succession au sein du parti (Bui Xuan Quang, 2000, p. 754).
Fin 89 : L’état-major vietnamien indique que depuis son engagement au Cambodge en 1979, le conflit a occasionné dans les rangs de l’armée vietnamienne 65 000 victimes dont 25 000 tués (Peschoux, 1992, p. 104).