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1<sup>er</sup> août 88 : Rencontre Chine-U.R.S.S. entre les présidents Yang Shangkun et Gromyko (Bui Xuan Quang, 2000, p. 744). | |||
3 août 88 : « Suspension temporaire de coopération » entre les U.S.A. et le Vietnam. | |||
Premières discussions entre Hong-Kong et Hanoi pour le « rapatriement volontaire » de réfugiés vietnamiens, ce qui constitue une remise en cause du droit d’asile (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745). | |||
7 août 88 : Sihanouk reçoit la première ministre britannique Margaret Thatcher au camp sihanoukiste « Site B ». II se déclare en faveur de la vacance du siège du Cambodge à l’O.N.U. et affirme que le G.C.K.D. n’est que le paravent des Khmers rouges. Il reviendra par la suite sur le premier point (voir 22 août). Il se rend ensuite au Japon pour obtenir de l’aide et du soutien (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745). | |||
15 août 88 : Les Khmers rouges présentent un plan de paix en 14 points. Leur participation au pouvoir, le retrait vérifié des Vietnamiens et le démantèlement de la R.P.K. sont les éléments majeurs de ce plan. Il est rejeté par Phnom Penh et Hanoi (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745). | |||
16 août 88 : Soviétiques et Chinois vont dans le sens du processus de pacification en cours. Le secrétaire général du P.C.C. précise toutefois que « le danger d’un recours des Khmers rouges doit être écarté avant qu’une solution politique puisse être trouvée. » Même ces derniers semblent faire de petits pas vers Sihanouk (Richer, 2009, p. 88). | |||
22 août 88 : Important remaniement du gouvernement de la R.P.K. au Cambodge face à une situation militaire délicate. Nomination d’un nouveau ministre de la Défense (Tie Banh remplace Koy Buntha) et d’un nouveau ministre de l’Intérieur (Pol Saroeun remplace Keo Kim Yan) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745). | |||
Sihanouk déclare qu’il ne demandera pas la vacance du siège du Cambodge à l’O.N.U. | |||
27 août – 1<sup>er</sup> septembre 88 : Reprise du dialogue entre la Chine et l’U.R.S.S. au moyen d’une rencontre. On parle d’une éventuelle prochaine rencontre entre Gorbatchev et Deng Xiaoping pour mai 1989. A Pékin, importants entretiens sino-soviétiques consacrés à la question cambodgienne (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745). | |||
Version du 13 août 2025 à 17:59
1er août 88 : Rencontre Chine-U.R.S.S. entre les présidents Yang Shangkun et Gromyko (Bui Xuan Quang, 2000, p. 744).
3 août 88 : « Suspension temporaire de coopération » entre les U.S.A. et le Vietnam.
Premières discussions entre Hong-Kong et Hanoi pour le « rapatriement volontaire » de réfugiés vietnamiens, ce qui constitue une remise en cause du droit d’asile (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745).
7 août 88 : Sihanouk reçoit la première ministre britannique Margaret Thatcher au camp sihanoukiste « Site B ». II se déclare en faveur de la vacance du siège du Cambodge à l’O.N.U. et affirme que le G.C.K.D. n’est que le paravent des Khmers rouges. Il reviendra par la suite sur le premier point (voir 22 août). Il se rend ensuite au Japon pour obtenir de l’aide et du soutien (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745).
15 août 88 : Les Khmers rouges présentent un plan de paix en 14 points. Leur participation au pouvoir, le retrait vérifié des Vietnamiens et le démantèlement de la R.P.K. sont les éléments majeurs de ce plan. Il est rejeté par Phnom Penh et Hanoi (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745).
16 août 88 : Soviétiques et Chinois vont dans le sens du processus de pacification en cours. Le secrétaire général du P.C.C. précise toutefois que « le danger d’un recours des Khmers rouges doit être écarté avant qu’une solution politique puisse être trouvée. » Même ces derniers semblent faire de petits pas vers Sihanouk (Richer, 2009, p. 88).
22 août 88 : Important remaniement du gouvernement de la R.P.K. au Cambodge face à une situation militaire délicate. Nomination d’un nouveau ministre de la Défense (Tie Banh remplace Koy Buntha) et d’un nouveau ministre de l’Intérieur (Pol Saroeun remplace Keo Kim Yan) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745).
Sihanouk déclare qu’il ne demandera pas la vacance du siège du Cambodge à l’O.N.U.
27 août – 1er septembre 88 : Reprise du dialogue entre la Chine et l’U.R.S.S. au moyen d’une rencontre. On parle d’une éventuelle prochaine rencontre entre Gorbatchev et Deng Xiaoping pour mai 1989. A Pékin, importants entretiens sino-soviétiques consacrés à la question cambodgienne (Bui Xuan Quang, 2000, p. 745).
