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Février 81 : En séjour en Corée du Nord, Sihanouk reçoit un émissaire de l’A.S.E.A.N. qui lui demande de prendre la tête d’un gouvernement de coalition au Cambodge. Les ambassadeurs de Corée, de Chine et du KD vont dans le même sens. Sihanouk obtempèrera mais à des conditions qui rendront impossible toute alliance avec les hommes de Pol Pot : il demande le remplacement des troupes vietnamiennes par une force internationale, le désarmement des KR et des autres forces de la résistance antivietnamienne. Khieu Samphan refusera ces conditions qui mettraient fin à la faction kr (Chanda, 1987, pp. 315-316). | |||
L’armée vietnamienne lance un nouvelle offensive contre les forces kr à la frontière thaïlandaise mais ne parvient pas à les écraser (Cambacérès, 2013, p. 279). | |||
3 février 81 : L’A.S.E.A.N. demande à la Chine d’entretenir moins de rapports entre la R.P.C. et les partis communistes clandestins d’Asie du Sud-Est (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). | |||
6 février 81 : Nouveaux incidents à la frontière entre le Laos et la Thaïlande. Fermeture partielle de la frontière (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723). | |||
8 février 81 : Sihanouk se déclare prêt à prendre la direction d’une coalition rassemblant toutes les forces s’opposant au régime provietnamien de Phnom Penh. | |||
9 – 13 février 81 : Conférence des ministres des Affaires étrangères des pays non-alignés à New Dehli (Inde) : pas de compromis trouvé ni sur l’Afghanistan ni sur le Cambodge (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723). | |||
10 février 81 : Nouvelle initiative de Sihanouk pour constituer un front antivietnamien (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723). | |||
21 février 81 : L’U.R.S.S. se dit favorable à la tenue d’une conférence internationale sur l’Asie du Sud-Est mais l’idée de tenue d’une telle conférence n’a jusqu’alors jamais abouti (voir 26 décembre 1980 et 6 mars) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723). | |||
Dernière version du 10 août 2025 à 08:14
Février 81 : En séjour en Corée du Nord, Sihanouk reçoit un émissaire de l’A.S.E.A.N. qui lui demande de prendre la tête d’un gouvernement de coalition au Cambodge. Les ambassadeurs de Corée, de Chine et du KD vont dans le même sens. Sihanouk obtempèrera mais à des conditions qui rendront impossible toute alliance avec les hommes de Pol Pot : il demande le remplacement des troupes vietnamiennes par une force internationale, le désarmement des KR et des autres forces de la résistance antivietnamienne. Khieu Samphan refusera ces conditions qui mettraient fin à la faction kr (Chanda, 1987, pp. 315-316).
L’armée vietnamienne lance un nouvelle offensive contre les forces kr à la frontière thaïlandaise mais ne parvient pas à les écraser (Cambacérès, 2013, p. 279).
3 février 81 : L’A.S.E.A.N. demande à la Chine d’entretenir moins de rapports entre la R.P.C. et les partis communistes clandestins d’Asie du Sud-Est (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).
6 février 81 : Nouveaux incidents à la frontière entre le Laos et la Thaïlande. Fermeture partielle de la frontière (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723).
8 février 81 : Sihanouk se déclare prêt à prendre la direction d’une coalition rassemblant toutes les forces s’opposant au régime provietnamien de Phnom Penh.
9 – 13 février 81 : Conférence des ministres des Affaires étrangères des pays non-alignés à New Dehli (Inde) : pas de compromis trouvé ni sur l’Afghanistan ni sur le Cambodge (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723).
10 février 81 : Nouvelle initiative de Sihanouk pour constituer un front antivietnamien (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723).
21 février 81 : L’U.R.S.S. se dit favorable à la tenue d’une conférence internationale sur l’Asie du Sud-Est mais l’idée de tenue d’une telle conférence n’a jusqu’alors jamais abouti (voir 26 décembre 1980 et 6 mars) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 723).
