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Octobre 80 : A ce moment précis, 300 000 Cambodgiens et 11 000 étrangers ont visité Tuol Sleng (S 21) devenu un véritable outil de propagande pour les Vietnamiens. Ils ont pu y découvrir des dizaines de photographies des détenus, leurs cellules laissées en l’état, une macabre carte du Cambodge faite de crânes retrouvés à Choeung Ek et les toiles du peintre Van Nath décrivant le triste sort des prisonniers (Kane, 2007, pp. 382-384). | |||
Sihanouk déclare qu’« en aucun cas et en aucune circonstance il ne consentirait à jouer un rôle politique dans le sort de [son] futur pays. » Personnage versatile, il reviendra d’ailleurs assez rapidement sur le sens de ses paroles (voir 31 mars 1981). L’A.S.E.A.N. espère quant à elle toujours créer l’établissement d’un dialogue entre les factions rivales de l’opposition. Pas plus que les Occidentaux, l’organisation ne fait confiance aux KR qui sont pourtant actuellement les seuls à s’opposer militairement, et avec force, aux Vietnamiens (Richer, 2009, p. 80). | |||
13 octobre 80 : L’assemblée générale de l’O.N.U. confirme les pouvoirs de la délégation kr par 72 voix pour, 35 contre et 32 abstentions (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). | |||
21 octobre 80 : Dénonciation du gaspillage et du détournement de l’aide humanitaire dirigée vers la frontière khméro-thaïlandaise (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). | |||
22 octobre 80 : '''L’Assemblée générale des Nations Unies adopte une solution pour le Cambodge présentée par l’A.S.E.A.N. qui exige le retrait des troupes vietnamiennes par 97 voix pour, 23 contre et 22 abstentions.''' On prévoit la convocation pour 1981 d’une conférence internationale pour « rechercher une solution politique globale en Asie du Sud-Est » (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). | |||
24 octobre 80 : Au Laos, l’armée est mise en alerte face aux « provocations » chinoises. Arrestation d’une centaine de ressortissants prochinois (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). | |||
27 octobre 80 : Visite en Chine du premier ministre thaïlandais Prem Tinsulanond. Le Cambodge est au centre des entretiens mais il y a désaccord entre les deux parties (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722). |
Dernière version du 9 août 2025 à 08:47
Octobre 80 : A ce moment précis, 300 000 Cambodgiens et 11 000 étrangers ont visité Tuol Sleng (S 21) devenu un véritable outil de propagande pour les Vietnamiens. Ils ont pu y découvrir des dizaines de photographies des détenus, leurs cellules laissées en l’état, une macabre carte du Cambodge faite de crânes retrouvés à Choeung Ek et les toiles du peintre Van Nath décrivant le triste sort des prisonniers (Kane, 2007, pp. 382-384).
Sihanouk déclare qu’« en aucun cas et en aucune circonstance il ne consentirait à jouer un rôle politique dans le sort de [son] futur pays. » Personnage versatile, il reviendra d’ailleurs assez rapidement sur le sens de ses paroles (voir 31 mars 1981). L’A.S.E.A.N. espère quant à elle toujours créer l’établissement d’un dialogue entre les factions rivales de l’opposition. Pas plus que les Occidentaux, l’organisation ne fait confiance aux KR qui sont pourtant actuellement les seuls à s’opposer militairement, et avec force, aux Vietnamiens (Richer, 2009, p. 80).
13 octobre 80 : L’assemblée générale de l’O.N.U. confirme les pouvoirs de la délégation kr par 72 voix pour, 35 contre et 32 abstentions (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).
21 octobre 80 : Dénonciation du gaspillage et du détournement de l’aide humanitaire dirigée vers la frontière khméro-thaïlandaise (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).
22 octobre 80 : L’Assemblée générale des Nations Unies adopte une solution pour le Cambodge présentée par l’A.S.E.A.N. qui exige le retrait des troupes vietnamiennes par 97 voix pour, 23 contre et 22 abstentions. On prévoit la convocation pour 1981 d’une conférence internationale pour « rechercher une solution politique globale en Asie du Sud-Est » (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).
24 octobre 80 : Au Laos, l’armée est mise en alerte face aux « provocations » chinoises. Arrestation d’une centaine de ressortissants prochinois (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).
27 octobre 80 : Visite en Chine du premier ministre thaïlandais Prem Tinsulanond. Le Cambodge est au centre des entretiens mais il y a désaccord entre les deux parties (Bui Xuan Quang, 2000, p. 722).