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Automne 73 : Les troupes n-v lancent de petites attaques sur les points faibles défendus par le gouvernement s-v : aérodromes, avant-postes éloignés, dépôts. | |||
Fort affaiblissement économique de Saigon avec le départ des Américains. Cet effondrement fait que les troupes s-v sont mal payées : une étude de l’ambassade américaine montre que 90 % des soldats ne parviennent plus à nourrir leurs familles, notamment du fait du degré de corruption de Thieu, de son épouse et de son commandement militaire en général. Environ 20 000 soldats de l’A.R.V.N. désertent chaque mois pour aller porter secours à leurs familles. De fait, l’armée s-v pressure également les paysans par leurs rapines et exactions. Ceux-ci se tournent logiquement de plus en plus vers le Vietcong. | |||
1<sup>er</sup> - 2 octobre 73 : Au Cambodge, des troupes gouvernementales qui ne sont ni nourries ni payées se mutinent. | |||
1<sup>er</sup> – 14 octobre 73 : Suite du 21<sup>e</sup> plénum du P.C. n-v amorcé du 19 juin au 6 juillet. | |||
10 octobre 73 : L’U.R.S.S. est le 62<sup>e</sup> pays à reconnaître le G.R.U.N.K. Mais elle maintient toutefois sa mission diplomatique à Phnom Penh. | |||
22 octobre 73 : Au Cambodge, gouvernement In Tam 2 qui restera en place jusqu’au 7 décembre (Jennar, 1995, p. 166). | |||
24 octobre 73 : Alors que Nixon est englué dans l’affaire du Watergate, '''le Congrès vote le ''War Powers Act''''' (loi sur les pouvoirs en temps de guerre) qui réglemente l’envoi des troupes américaines à l’étranger : le président peut engager les troupes en cas d’urgence mais le Congrès a le droit de couper les crédits s’il ne les rapatrie pas dans les 60 jours, sauf s’il y a déclaration de guerre dans les formes constitutionnelles (Portes, 2008, p. 309). | |||
Le Congrès trouve là un moyen de contrer définitivement les dérives de la résolution du Tonkin votée le 7 août 1964 sous la présidence de Johnson. | |||
Le 1<sup>er</sup> mai 1970, la Commission sénatoriale des Affaires étrangères avait déjà approuvé un projet de loi visant à restreindre les pouvoirs donnés au président par cette résolution mais elle était restée lettre-morte car ayant été rejetée. Cette fois, elle est adoptée. Nixon y opposera un véto présidentiel (voir 7 novembre). | |||
Dernière version du 31 juillet 2025 à 21:19
Automne 73 : Les troupes n-v lancent de petites attaques sur les points faibles défendus par le gouvernement s-v : aérodromes, avant-postes éloignés, dépôts.
Fort affaiblissement économique de Saigon avec le départ des Américains. Cet effondrement fait que les troupes s-v sont mal payées : une étude de l’ambassade américaine montre que 90 % des soldats ne parviennent plus à nourrir leurs familles, notamment du fait du degré de corruption de Thieu, de son épouse et de son commandement militaire en général. Environ 20 000 soldats de l’A.R.V.N. désertent chaque mois pour aller porter secours à leurs familles. De fait, l’armée s-v pressure également les paysans par leurs rapines et exactions. Ceux-ci se tournent logiquement de plus en plus vers le Vietcong.
1er - 2 octobre 73 : Au Cambodge, des troupes gouvernementales qui ne sont ni nourries ni payées se mutinent.
1er – 14 octobre 73 : Suite du 21e plénum du P.C. n-v amorcé du 19 juin au 6 juillet.
10 octobre 73 : L’U.R.S.S. est le 62e pays à reconnaître le G.R.U.N.K. Mais elle maintient toutefois sa mission diplomatique à Phnom Penh.
22 octobre 73 : Au Cambodge, gouvernement In Tam 2 qui restera en place jusqu’au 7 décembre (Jennar, 1995, p. 166).
24 octobre 73 : Alors que Nixon est englué dans l’affaire du Watergate, le Congrès vote le War Powers Act (loi sur les pouvoirs en temps de guerre) qui réglemente l’envoi des troupes américaines à l’étranger : le président peut engager les troupes en cas d’urgence mais le Congrès a le droit de couper les crédits s’il ne les rapatrie pas dans les 60 jours, sauf s’il y a déclaration de guerre dans les formes constitutionnelles (Portes, 2008, p. 309).
Le Congrès trouve là un moyen de contrer définitivement les dérives de la résolution du Tonkin votée le 7 août 1964 sous la présidence de Johnson.
Le 1er mai 1970, la Commission sénatoriale des Affaires étrangères avait déjà approuvé un projet de loi visant à restreindre les pouvoirs donnés au président par cette résolution mais elle était restée lettre-morte car ayant été rejetée. Cette fois, elle est adoptée. Nixon y opposera un véto présidentiel (voir 7 novembre).
