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par Jean-François Jagielski

« Mai 1964 » : différence entre les versions

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2 mai 64 : '''Première grande manifestation à New-York dans le cadre du « Mouvement du 2 mai ».''' 1 000 étudiants appartenant pour la plupart à l’université de Yale défilent. Environ 250 autres marches ont lieu à San Francisco, Boston, Seattle et Madison (Nouilhat ''in'' collectif, 1992, p. 64).


Sabotage dans le port de Saigon du porte-avions américain ''Card'' (Lacouture, 1965, p. 179).
4 mai 64 : Le général Khanh, voyant pâlir son étoile (voir 13 septembre) et perdant espoir de renforcer son gouvernement pour lutter contre le Vietcong, déclare à Lodge qu’il veut déclarer la guerre au N-V avec l’appui ouvert des U.S.A. Il demande l’envoi de 10 000 hommes des Forces spéciales américaines pour couvrir la frontière la frontière entre le Laos et le Cambodge. Mais il tergiverse sur la question des bombardements, ce qui irrite Lodge qui écarte quant à lui les options trop ouvertes ou trop tranchées. Pour McN, tout est envisageable mais il faut d’abord renforcer politiquement et militairement le Sud (McNamara, 1996, pp. 122-123 ; ''Le dossier du Pentagone'', 1971, p. 276).
5 mai 64 : Le général De Gaulle appuie la demande de Sihanouk en faveur de la tenue d’une nouvelle conférence de Genève sur le Cambodge (voir 11 mars). Cette nouvelle conférence « pourrait reprendre, compte tenu des expériences acquises au cours de près de dix années, l’ensemble des problèmes indochinois dans la perspective de ce qui avait été convenu en 1954. » (Sihanouk, 1979, p. 238)
7 mai 64 : Au Cambodge, encadrées par des officiers américains, 3 colonnes sud-vietnamiennes soutenues par treize blindés attaquent le village de Taey (province de Svay Rieng), tuent et pillent les habitants. Le lendemain, les mêmes attaquent le village de Thlork mais se heurtent à l'armée cambodgienne qui détruit un blindé avec son équipage. Le Cambodge dépose à nouveau plainte au Conseil de Sécurité de l'O.N.U.
9 mai 64 : '''Le général Khanh fait exécuter le frère cadet de Diem, Ngo Dinh Can'''. Un procès a eu lieu sur demande des Américains. Atteint gravement de diabète, il est fusillé sur son brancard. Lodge affirmera avoir tout fait pour le sauver, ce qui est plus que discutable puisque c’est lui qui l’a fait remettre par le biais de Conein à la junte militaire, sans lui ouvrir les portes de son ambassade (voir 4 novembre 1963) (Prados, 2011, p. 215).
'''Tentative d’attentat contre McN au pont Cong Ly à Saigon par un membre du F.N.L., Nguyen Van Troi.''' Ce dernier, arrêté, sera exécuté le 15 octobre. Les N-V s’efforceront de minimiser ce geste isolé : un film dédié à sa mémoire n’obtiendra pas l’autorisation d’être diffusé dans tout le Vietnam. Même HCM, pourtant sollicité comme arbitre par le F.N.L., s’y opposera et fera dire au vice-ministre de la Culture : « La diffusion n’est pas souhaitable. Cette œuvre pêche par subjectivisme. Faire de Nguyen Van Troi un héros national est excessif. Il a été un bon combattant, mais notre peuple en compte des milliers comme lui, dont on ne parle jamais. Troi a fait son devoir. Rien de plus. » (cité ''in'' Chaffard, 1969, p. 436) Mais, secret de la propagande n-v qui fluctue et surtout s’adapte aux nécessités du moment, ce semi-désaveu de la propagande n-v ne sera que temporaire. En 1966, le journaliste Harrison Salibury du ''New York Times'' qui a obtenu l’autorisation exceptionnelle de se rendre au N-V, se souvient que « son nom est sur toutes les lèvres. Je vis son portrait sur tous les tableaux d’affichage, au fronton du théâtre, sur des livres dans les librairies, dans les musées, sur des calendriers. » (Salisbury, 1967, p. 138)
13 mai 64 : McN est en visite à Saigon et rencontre Khanh : il lui dit que si les U.S.A. n’excluaient pas de bombarder le N-V mais que cette option ne réglait en aucun cas la lutte contre le Vietcong au Sud. Mesurant les risques de guerre avec l’U.R.S.S. et la Chine, il lui déclare : « Nous n’avons pas l’intention d’entreprendre une opération ayant pour objectif d’éliminer l’emprise communiste sur le N-V. » (''Le dossier du Pentagone'', 1971, p. 276)
15 mai 64 : Rapport de la C.I.A. adressé à Dean Rusk et McN sur la piètre situation au S-V (McNamara, 1996, p. 124).
17 mai 64 : Le Pathet Lao lance une offensive dans la plaine des Jarres au Laos. Le gouvernement de Souvanna Phouma (proaméricain) menace de s’écrouler. Cet événement fait que les décisions précautionneuses des U.S.A. contre l’escalade sont brutalement écartées (''Le dossier du Pentagone'', 1971, p. 277).
19 mai 64 : Les Américains effectuent les premières missions de reconnaissance photographique aérienne secrètes par le biais de la ''Yankee Team'' sur le Laos en violation des accords de Genève de 1962. Ces missions se font à partir de porte-avions de la ''Task Force 77'' croisant dans les eaux internationales. Les avions de reconnaissance sont épaulés par des chasseurs dont la mission est de les protéger.
Au Cambodge, suite à deux incursions américano-s-v (voir 24 mars et 7 mai), réunion du Conseil de Sécurité de l’O.N.U. pour discuter des plaintes cambodgiennes suite aux incursions de troupes américaines et sud-vietnamiennes. La France gaulliste appuie la plainte cambodgienne.
20 mai 64 : LBJ, toujours hésitant, confie à McGeorge Bundy (secrétaire à la Sécurité nationale) : « Je ne pense pas que le Vietnam mérite que l’on se batte pour lui, mais je ne pense pas que nous puissions le quitter. C’est le plus grand bordel que j’aie jamais vu. C’est diablement facile d’entrer dans une guerre, mais ça va devenir terriblement difficile de s’en tirer si on y entre. » (cité ''in'' Journoud, 2011, p. 176).
21 mai 64 : Les premiers vols de reconnaissance de jets de l’''US Navy'' banalisés ont lieu au-dessus de secteurs tenus par le Pathet Lao et les Nord-Vietnamiens au Laos (Le dossier du Pentagone, 1971, p. 277).
23 mai 64 : Les plans de bombardement massif du Nord échafaudés par McGeorge Bundy (secrétaire à la Sécurité nationale), McNaughton (sous-secrétaire à la Défense) et Sullivan sont ajournés par Johnson qui mettra 9 mois avant de les réaliser (voir 13 mai). Toutefois le dossier du Pentagone montre qu’ils étaient pensés et prêts à être exécutés.
24 mai 64 : Un groupe dirigé par George Ball (sous-secrétaire d’État) prépare un projet de résolution pour le Congrès en vue d’une action militaire d’envergure qui est soumise au C.N.S. à cette date. Il donne pouvoir au président, sur la requête du S-V et du Laos, d’« utiliser toutes les mesures, y compris l’engagement de forces armées » pour leur défense. Johnson ne participe pas à ce C.N.S. C’est à partir de ce texte que s’établira la résolution du golfe du Tonkin (McNamara, 1996, p. 125).
27 mai 64 : La Pologne, membre du C.I.C., propose la tenue d’une conférence sur la situation au Laos (voir 21 mai) (Francini 2, 1988, p. 278).
28 mai 64 : Le Conseil de Sécurité décide d'envoyer une mission sur la frontière entre le Cambodge et le Sud-Vietnam. Cette mission recommande la présence d'observateurs de l'O.N.U. sur la frontière mais refuse de reconnaître la présence des troupes américaines.
Le Cambodge et le Sud-Vietnam refuseront sa venue.
28 - 29 mai 64 : Les généraux Ton Tan Dinh, Mai Huu Xuan, Le Van Kim et Tran Van Don comparaissent devant un Conseil des officiers généraux et supérieurs érigé en tribunal spécial en présence de Minh. Le tribunal est composé de nombreux généraux dont Khanh (président du tribunal), Khiem, Chieu, Thieu, fraîchement promus généraux et futures étoiles montantes du régime.
Il siège de nuit et prononce un verdict assez ubuesque : « puritanisme insuffisant des mœurs », « insuffisance des qualités de commandement », « manque de netteté dans les conceptions politiques ») et surtout purement politique à l’égard des 4 généraux mis en cause. Ceux-ci subissent des peines allant du blâme à la suspension de plus ou moins longue durée. Ils sont assignés dans un premier temps à de la résidence surveillée à Dalat.
Tran Van Don précise qu’à cette époque Minh, chef d’État, « n’avait qu’un rôle de figurant. Tous les pouvoirs réels étaient détenus par les généraux Kiem [chef d’état-major et commandant en chef de l’armée] et Khanh [président du Conseil révolutionnaire des forces armées et premier ministre]. »
La junte est sous l’emprise du Daï Viet dont le leader, Nguyen Ton Hoan (vice-premier ministre), ne souhaite pas le retour des généraux à Saigon par peur de déclarations intempestives de leur part. Les 4 généraux demeurent privés de commandement, sont assignés à résidence et dépendent désormais du cabinet militaire de Khanh « avec des attributions d’études et de planification » qui sentent la mise au placard (Tran Van Don, 1985, pp. 195-200).
29 mai 64 : La Chine appelle les puissances de la conférence de Genève sur le Laos à se réunir pour le Vietnam et soutient U Thant (secrétaire général de l’O.N.U.), favorable à la tenue d’une nouvelle conférence (Journoud, 2011, p. 179).

Dernière version du 30 juin 2025 à 12:48

2 mai 64 : Première grande manifestation à New-York dans le cadre du « Mouvement du 2 mai ». 1 000 étudiants appartenant pour la plupart à l’université de Yale défilent. Environ 250 autres marches ont lieu à San Francisco, Boston, Seattle et Madison (Nouilhat in collectif, 1992, p. 64).

Sabotage dans le port de Saigon du porte-avions américain Card (Lacouture, 1965, p. 179).


4 mai 64 : Le général Khanh, voyant pâlir son étoile (voir 13 septembre) et perdant espoir de renforcer son gouvernement pour lutter contre le Vietcong, déclare à Lodge qu’il veut déclarer la guerre au N-V avec l’appui ouvert des U.S.A. Il demande l’envoi de 10 000 hommes des Forces spéciales américaines pour couvrir la frontière la frontière entre le Laos et le Cambodge. Mais il tergiverse sur la question des bombardements, ce qui irrite Lodge qui écarte quant à lui les options trop ouvertes ou trop tranchées. Pour McN, tout est envisageable mais il faut d’abord renforcer politiquement et militairement le Sud (McNamara, 1996, pp. 122-123 ; Le dossier du Pentagone, 1971, p. 276).


5 mai 64 : Le général De Gaulle appuie la demande de Sihanouk en faveur de la tenue d’une nouvelle conférence de Genève sur le Cambodge (voir 11 mars). Cette nouvelle conférence « pourrait reprendre, compte tenu des expériences acquises au cours de près de dix années, l’ensemble des problèmes indochinois dans la perspective de ce qui avait été convenu en 1954. » (Sihanouk, 1979, p. 238)


7 mai 64 : Au Cambodge, encadrées par des officiers américains, 3 colonnes sud-vietnamiennes soutenues par treize blindés attaquent le village de Taey (province de Svay Rieng), tuent et pillent les habitants. Le lendemain, les mêmes attaquent le village de Thlork mais se heurtent à l'armée cambodgienne qui détruit un blindé avec son équipage. Le Cambodge dépose à nouveau plainte au Conseil de Sécurité de l'O.N.U.


9 mai 64 : Le général Khanh fait exécuter le frère cadet de Diem, Ngo Dinh Can. Un procès a eu lieu sur demande des Américains. Atteint gravement de diabète, il est fusillé sur son brancard. Lodge affirmera avoir tout fait pour le sauver, ce qui est plus que discutable puisque c’est lui qui l’a fait remettre par le biais de Conein à la junte militaire, sans lui ouvrir les portes de son ambassade (voir 4 novembre 1963) (Prados, 2011, p. 215).

Tentative d’attentat contre McN au pont Cong Ly à Saigon par un membre du F.N.L., Nguyen Van Troi. Ce dernier, arrêté, sera exécuté le 15 octobre. Les N-V s’efforceront de minimiser ce geste isolé : un film dédié à sa mémoire n’obtiendra pas l’autorisation d’être diffusé dans tout le Vietnam. Même HCM, pourtant sollicité comme arbitre par le F.N.L., s’y opposera et fera dire au vice-ministre de la Culture : « La diffusion n’est pas souhaitable. Cette œuvre pêche par subjectivisme. Faire de Nguyen Van Troi un héros national est excessif. Il a été un bon combattant, mais notre peuple en compte des milliers comme lui, dont on ne parle jamais. Troi a fait son devoir. Rien de plus. » (cité in Chaffard, 1969, p. 436) Mais, secret de la propagande n-v qui fluctue et surtout s’adapte aux nécessités du moment, ce semi-désaveu de la propagande n-v ne sera que temporaire. En 1966, le journaliste Harrison Salibury du New York Times qui a obtenu l’autorisation exceptionnelle de se rendre au N-V, se souvient que « son nom est sur toutes les lèvres. Je vis son portrait sur tous les tableaux d’affichage, au fronton du théâtre, sur des livres dans les librairies, dans les musées, sur des calendriers. » (Salisbury, 1967, p. 138)


13 mai 64 : McN est en visite à Saigon et rencontre Khanh : il lui dit que si les U.S.A. n’excluaient pas de bombarder le N-V mais que cette option ne réglait en aucun cas la lutte contre le Vietcong au Sud. Mesurant les risques de guerre avec l’U.R.S.S. et la Chine, il lui déclare : « Nous n’avons pas l’intention d’entreprendre une opération ayant pour objectif d’éliminer l’emprise communiste sur le N-V. » (Le dossier du Pentagone, 1971, p. 276)


15 mai 64 : Rapport de la C.I.A. adressé à Dean Rusk et McN sur la piètre situation au S-V (McNamara, 1996, p. 124).


17 mai 64 : Le Pathet Lao lance une offensive dans la plaine des Jarres au Laos. Le gouvernement de Souvanna Phouma (proaméricain) menace de s’écrouler. Cet événement fait que les décisions précautionneuses des U.S.A. contre l’escalade sont brutalement écartées (Le dossier du Pentagone, 1971, p. 277).


19 mai 64 : Les Américains effectuent les premières missions de reconnaissance photographique aérienne secrètes par le biais de la Yankee Team sur le Laos en violation des accords de Genève de 1962. Ces missions se font à partir de porte-avions de la Task Force 77 croisant dans les eaux internationales. Les avions de reconnaissance sont épaulés par des chasseurs dont la mission est de les protéger.

Au Cambodge, suite à deux incursions américano-s-v (voir 24 mars et 7 mai), réunion du Conseil de Sécurité de l’O.N.U. pour discuter des plaintes cambodgiennes suite aux incursions de troupes américaines et sud-vietnamiennes. La France gaulliste appuie la plainte cambodgienne.


20 mai 64 : LBJ, toujours hésitant, confie à McGeorge Bundy (secrétaire à la Sécurité nationale) : « Je ne pense pas que le Vietnam mérite que l’on se batte pour lui, mais je ne pense pas que nous puissions le quitter. C’est le plus grand bordel que j’aie jamais vu. C’est diablement facile d’entrer dans une guerre, mais ça va devenir terriblement difficile de s’en tirer si on y entre. » (cité in Journoud, 2011, p. 176).


21 mai 64 : Les premiers vols de reconnaissance de jets de l’US Navy banalisés ont lieu au-dessus de secteurs tenus par le Pathet Lao et les Nord-Vietnamiens au Laos (Le dossier du Pentagone, 1971, p. 277).


23 mai 64 : Les plans de bombardement massif du Nord échafaudés par McGeorge Bundy (secrétaire à la Sécurité nationale), McNaughton (sous-secrétaire à la Défense) et Sullivan sont ajournés par Johnson qui mettra 9 mois avant de les réaliser (voir 13 mai). Toutefois le dossier du Pentagone montre qu’ils étaient pensés et prêts à être exécutés.


24 mai 64 : Un groupe dirigé par George Ball (sous-secrétaire d’État) prépare un projet de résolution pour le Congrès en vue d’une action militaire d’envergure qui est soumise au C.N.S. à cette date. Il donne pouvoir au président, sur la requête du S-V et du Laos, d’« utiliser toutes les mesures, y compris l’engagement de forces armées » pour leur défense. Johnson ne participe pas à ce C.N.S. C’est à partir de ce texte que s’établira la résolution du golfe du Tonkin (McNamara, 1996, p. 125).


27 mai 64 : La Pologne, membre du C.I.C., propose la tenue d’une conférence sur la situation au Laos (voir 21 mai) (Francini 2, 1988, p. 278).


28 mai 64 : Le Conseil de Sécurité décide d'envoyer une mission sur la frontière entre le Cambodge et le Sud-Vietnam. Cette mission recommande la présence d'observateurs de l'O.N.U. sur la frontière mais refuse de reconnaître la présence des troupes américaines.

Le Cambodge et le Sud-Vietnam refuseront sa venue.


28 - 29 mai 64 : Les généraux Ton Tan Dinh, Mai Huu Xuan, Le Van Kim et Tran Van Don comparaissent devant un Conseil des officiers généraux et supérieurs érigé en tribunal spécial en présence de Minh. Le tribunal est composé de nombreux généraux dont Khanh (président du tribunal), Khiem, Chieu, Thieu, fraîchement promus généraux et futures étoiles montantes du régime.

Il siège de nuit et prononce un verdict assez ubuesque : « puritanisme insuffisant des mœurs », « insuffisance des qualités de commandement », « manque de netteté dans les conceptions politiques ») et surtout purement politique à l’égard des 4 généraux mis en cause. Ceux-ci subissent des peines allant du blâme à la suspension de plus ou moins longue durée. Ils sont assignés dans un premier temps à de la résidence surveillée à Dalat.

Tran Van Don précise qu’à cette époque Minh, chef d’État, « n’avait qu’un rôle de figurant. Tous les pouvoirs réels étaient détenus par les généraux Kiem [chef d’état-major et commandant en chef de l’armée] et Khanh [président du Conseil révolutionnaire des forces armées et premier ministre]. »

La junte est sous l’emprise du Daï Viet dont le leader, Nguyen Ton Hoan (vice-premier ministre), ne souhaite pas le retour des généraux à Saigon par peur de déclarations intempestives de leur part. Les 4 généraux demeurent privés de commandement, sont assignés à résidence et dépendent désormais du cabinet militaire de Khanh « avec des attributions d’études et de planification » qui sentent la mise au placard (Tran Van Don, 1985, pp. 195-200).


29 mai 64 : La Chine appelle les puissances de la conférence de Genève sur le Laos à se réunir pour le Vietnam et soutient U Thant (secrétaire général de l’O.N.U.), favorable à la tenue d’une nouvelle conférence (Journoud, 2011, p. 179).

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