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Septembre 51 : Une note d’information sur les forces rebelles revient sur les propos du colonel Ly Ban datant de 1949 : « L’histoire de la Guerre mondiale prouve que la guérilla ne peut conclure la guerre ; c’est à la guerre de mouvement et aux batailles rangées qu’en reviennent l’honneur. » (cité ''in'' Zervoudakis, 1994, p. 55) C’est ce que pense alors Giap et le haut état-major du VM. | |||
4 septembre 51 : Des commandos vm de la région de Myto s’infiltrent à Cai Be, détruisant plus d’un millier de tonnes de carburant et de munitions et tuant 80 soldats européens et africains (Giap 2, 2004, p. 169). | |||
6 septembre 51 : Rapport de De Lattre au gouvernement français. Il est pessimiste et clairvoyant : « Si cette situation peut brusquement s’aggraver – dans le cas d’une intervention chinoise – il est exclu qu’elle puisse brusquement s’améliorer. Il peut survenir une catastrophe en Indochine, il ne peut pas y surgir de miracle. » (cité ''in'' Gras, 1979, p. 414). Pour autant, De Lattre exclut à nouveau toute négociation avec le VM sous peine de donner sa démission. Il estime qu’il faut tenir et attendre l’aide des États-Unis. C’est un renversement de situation car la France s’était toujours efforcée de considérer le conflit indochinois comme une affaire purement intérieure que, par d’ailleurs, les Américains condamnaient. La guerre de Corée l’a fait évoluer mais, Outre-Atlantique, un doute subsiste toujours sur les véritables intentions françaises quant à l’avenir de l’Indochine. | |||
7 septembre 51 : '''De Lattre s’embarque pour les États-Unis''' à bord du paquebot ''Ile-de-France''. C’est le général Salan qui assure le poste de commandant en chef par intérim. De Lattre déploie Outre-Atlantique une activité importante et sera épaulé par le sénateur républicain Cabot Lodge (futur ambassadeur des U.S.A., voir 22 août 1963). Il rencontre Truman le 14, le directeur de la C.I.A., Eishenhower, le général Collins (chef l’état-major de l’armée américaine) ainsi que le cardinal Spellman, archevêque de New-York (De Lattre, 1988, pp. 328-329). Il se rend au Pentagone sachant que c’est là que les décisions seront prises. C’est à cette occasion qu’il parle aux Américains du Vietnam comme de « la clé de voûte de l’Asie du Sud-Est » (Tenenbaum, 2010, p. 125). | |||
Il s’exprime à la télévision, auréolé de ses récents succès militaires et y affronte les journalistes de l’émission télévisée ''Meet the press'' dans laquelle l’invité est mis sur la sellette (De Lattre, 1988, pp. 339-345). La presse écrite le nomme « ''Fighting general »'' (''Washington Post'') ou « DTT » (en référence à un insecticide utilisé contre le paludisme, surnom de De Lattre en Indochine repris par le ''New-York Times''). Son discours développe plusieurs axes qu’il réitère ici et là. La France ne mène plus une guerre coloniale mais défend l’Indochine qui est la clé du Sud-Est asiatique contre le communisme. Elle est favorable à la promotion d’une armée nationale vietnamienne qui a besoin d’équipement. La guerre de Corée et la guerre d’Indochine ont toutes deux la même vocation, endiguer le communisme. Le désintéressement de la France dans ce conflit est réel et total, elle qui y a perdu depuis le début 38 000 hommes et y dépense un milliard de francs par jour pour mener sa mission à bien. La menace chinoise est réelle. D’où la nécessité d’accélérer l’aide américaine. Le général est apprécié et entendu : les États-Unis vont reconsidérer « le programme d’aide et le rythme des livraisons sera amélioré ». | |||
8 septembre 51 : Admis de plein droit à la conférence de San Francisco, le Cambodge signe, aux côtés des Alliés, le traité de paix avec le Japon (Tong, 1972, p. 45). | |||
9 septembre 51 : Au Cambodge, élections législatives après 23 mois de gel de l’institution parlementaire. Le Parti démocrate l’emporte avec 45 % des voix (54 sièges sur 78 selon Jennar, 55 sur 77 selon Tong). Le résultat est encore amélioré par rapport aux élections du 21 décembre 1947, au grand désespoir de Sihanouk. Le parti démocrate, opposé au prince, détient la majorité absolue des sièges (Jennar, 1995, p. 131 ; Tong, 1972, pp. 61-62). | |||
11 septembre 51 : Le bureau politique du Parti lance l’opération ''Ly Tuong Kiet'' dans la Nord-Ouest. La direction principale de l’attaque vise Nghia Lo et est assurée par la 312<sup>e</sup> division (Giap 2, 2004, p. 172). | |||
18 septembre 51 : Salan informe De Lattre (en voyage aux U.S.A.) d’une concentration du VM vers '''Nghia Lo''' (sud-ouest de Yen Bay, nord-est de Son La), prémices d’une première offensive sur cette localité (voir 1<sup>er</sup> octobre) qui sera à nouveau attaquée en septembre 1952. | |||
14 septembre 51 : La précédente campagne a laissé des unités vietminh s’infiltrer dans le delta du Fleuve Rouge. Elles y sont demeurées avec leur habituel effet de « pourrissement ». Le triangle Thaï Binh, Hung Yen, Ninh Giang est une base révolutionnaire avec son administration de comités, ses commissaires politiques, sa guérilla, ses unités régionales, ses villages fortifiés et même la présence d’une unité régulière, le T.D. 42. L’arrivée de la division 312 (constituée de montagnards Tho) à Yen Bay (nord-ouest d’Hanoi) constitue le premier acte de la campagne ''Ly Thuong Kiet'' qui a lieu dans la Haute Région du pays thaï. La division 312 a pour mission de prendre '''Nghia Lo''' en effectuant une diversion plus au nord. Cette localité est au cœur du pays thaï resté fidèle aux Français, ils ne peuvent donc moralement l’abandonner. Salan fait renforcer le bataillon thaï qui est sur place par deux autres bataillons de parachutistes. | |||
20 septembre 51 : De Lattre prononce un discours devant le ''National Press Club'' à Washington et y agite la menace communiste devant un auditoire conquis. Ses paroles défendent les thèses de la future « théorie des dominos » : « Il y a aujourd’hui dans le monde une cité dont l’importance est immense, c’est la capitale du Tonkin, Hanoi. Militairement, sa porte ouvrirait à l’invasion communiste le chemin de Bangkok, le chemin de Singapour et bien d’autres chemins encore […] Une fois le Tonkin perdu, il n’y a plus de barrière avant Suez. » (cité ''in'' Ruscio, 1992, p. 109) | |||
21 septembre 51 : Fondation du Parti révolutionnaire du peuple khmer à Viet Bac (Vietnam). Son Ngoc Minh devient le président par intérim du parti. | |||
25 septembre 51 : De Linarès déclenche les opérations de nettoyage dans le delta du Fleuve Rouge et ce, malgré la récente attaque de Nghia Lo (carte ''in'' Salan 2, 1971, p. 253). La première opération dénommée ''Citron'', confiée au général Berchoux, a lieu à l’ouest de Ninh Giang (sud-ouest d’Haiphong). Dotée de 4 G.M. (1<sup>er</sup>, 3<sup>e</sup>, 4<sup>e</sup> et 7<sup>e</sup>), elle vise des unités pratiquant la guérilla (42<sup>e</sup> régiment) qui se manifeste par une forme d’échappatoire permanente. La seule manière de les détruire est de les cerner. Mais la tentative échoue. Les autres opérations ''Mandarine'' (voir 8 octobre) et ''Amande'' s’enchaînent visant à nettoyer le Delta dans la zone des Évêchés. Là encore l’ennemi s’esquive. Ces trois opérations ne parviennent donc pas plus que les précédentes à leurs fins (Bodin, 2004, p. 75 ; Giap 2, 2004, pp. 175-176). | |||
27 septembre – 5 octobre 51 : Lors d’un II<sup>e</sup> plénum du comité central du Parti, ses membres en concluent qu’après 3 campagnes successives le VM a conservé l’initiative de l’action mais n’a pas réussi à modifier la donne dans le Delta en obtenant la supériorité sur leur adversaire. Il faut donc impulser la guerre de mouvement pour anéantir l’ennemi au Nord. Ailleurs, il faut maintenir et intensifier les actions de guérilla afin de retenir sur place les forces adverses (Giap 2, 2004, pp. 177-179) | |||
29 septembre 51 : '''Mort de Nguyen Binh''' dans une embuscade au Cambodge alors qu’il est en route vers le Nord sur injonction de la direction du Lao Dong. Son cadavre, resté sur place, sera identifié quelques jours plus tard. Bodard attribue l’ordre d’exécution à Giap (Bodard, 1997, pp. 464-469). Goscha est plus prudent et ne se prononce pas sur l’identité des véritables auteurs de sa mort (Goscha 2002, pp. 56-57). Les Français parviennent à s’emparer de ses rapports et du journal destiné à son épouse. Dans ce dernier, il évoque l’importance de la liaison nord-sud par le Laos et le Cambodge pour atteindre la Cochinchine, '''la future piste HCM''' (appelée à l’époque « piste indochinoise »). Il évoque ainsi « la nouvelle route indochinoise courant à travers le Nam Bo – le Cambodge – le Bas-Laos – le Vietnam Centre – le Nord-Vietnam [qui] est déjà en construction. » (Goscha, 2003, pp. 47-49). | |||
30 septembre 51 : Au Cambodge, création d'un « comité de formation et de propagande », en fait, le comité central provisoire du Parti Révolutionnaire du Peuple Khmer (P.R.P.K.). Le président de ce P.C. cambodgien est Son Ngoc Minh, son adjoint est Tou Samouth et le secrétaire général est Sieu Heng. Le parti compte alors un millier de membres. |
Dernière version du 6 juin 2025 à 19:34
Septembre 51 : Une note d’information sur les forces rebelles revient sur les propos du colonel Ly Ban datant de 1949 : « L’histoire de la Guerre mondiale prouve que la guérilla ne peut conclure la guerre ; c’est à la guerre de mouvement et aux batailles rangées qu’en reviennent l’honneur. » (cité in Zervoudakis, 1994, p. 55) C’est ce que pense alors Giap et le haut état-major du VM.
4 septembre 51 : Des commandos vm de la région de Myto s’infiltrent à Cai Be, détruisant plus d’un millier de tonnes de carburant et de munitions et tuant 80 soldats européens et africains (Giap 2, 2004, p. 169).
6 septembre 51 : Rapport de De Lattre au gouvernement français. Il est pessimiste et clairvoyant : « Si cette situation peut brusquement s’aggraver – dans le cas d’une intervention chinoise – il est exclu qu’elle puisse brusquement s’améliorer. Il peut survenir une catastrophe en Indochine, il ne peut pas y surgir de miracle. » (cité in Gras, 1979, p. 414). Pour autant, De Lattre exclut à nouveau toute négociation avec le VM sous peine de donner sa démission. Il estime qu’il faut tenir et attendre l’aide des États-Unis. C’est un renversement de situation car la France s’était toujours efforcée de considérer le conflit indochinois comme une affaire purement intérieure que, par d’ailleurs, les Américains condamnaient. La guerre de Corée l’a fait évoluer mais, Outre-Atlantique, un doute subsiste toujours sur les véritables intentions françaises quant à l’avenir de l’Indochine.
7 septembre 51 : De Lattre s’embarque pour les États-Unis à bord du paquebot Ile-de-France. C’est le général Salan qui assure le poste de commandant en chef par intérim. De Lattre déploie Outre-Atlantique une activité importante et sera épaulé par le sénateur républicain Cabot Lodge (futur ambassadeur des U.S.A., voir 22 août 1963). Il rencontre Truman le 14, le directeur de la C.I.A., Eishenhower, le général Collins (chef l’état-major de l’armée américaine) ainsi que le cardinal Spellman, archevêque de New-York (De Lattre, 1988, pp. 328-329). Il se rend au Pentagone sachant que c’est là que les décisions seront prises. C’est à cette occasion qu’il parle aux Américains du Vietnam comme de « la clé de voûte de l’Asie du Sud-Est » (Tenenbaum, 2010, p. 125).
Il s’exprime à la télévision, auréolé de ses récents succès militaires et y affronte les journalistes de l’émission télévisée Meet the press dans laquelle l’invité est mis sur la sellette (De Lattre, 1988, pp. 339-345). La presse écrite le nomme « Fighting general » (Washington Post) ou « DTT » (en référence à un insecticide utilisé contre le paludisme, surnom de De Lattre en Indochine repris par le New-York Times). Son discours développe plusieurs axes qu’il réitère ici et là. La France ne mène plus une guerre coloniale mais défend l’Indochine qui est la clé du Sud-Est asiatique contre le communisme. Elle est favorable à la promotion d’une armée nationale vietnamienne qui a besoin d’équipement. La guerre de Corée et la guerre d’Indochine ont toutes deux la même vocation, endiguer le communisme. Le désintéressement de la France dans ce conflit est réel et total, elle qui y a perdu depuis le début 38 000 hommes et y dépense un milliard de francs par jour pour mener sa mission à bien. La menace chinoise est réelle. D’où la nécessité d’accélérer l’aide américaine. Le général est apprécié et entendu : les États-Unis vont reconsidérer « le programme d’aide et le rythme des livraisons sera amélioré ».
8 septembre 51 : Admis de plein droit à la conférence de San Francisco, le Cambodge signe, aux côtés des Alliés, le traité de paix avec le Japon (Tong, 1972, p. 45).
9 septembre 51 : Au Cambodge, élections législatives après 23 mois de gel de l’institution parlementaire. Le Parti démocrate l’emporte avec 45 % des voix (54 sièges sur 78 selon Jennar, 55 sur 77 selon Tong). Le résultat est encore amélioré par rapport aux élections du 21 décembre 1947, au grand désespoir de Sihanouk. Le parti démocrate, opposé au prince, détient la majorité absolue des sièges (Jennar, 1995, p. 131 ; Tong, 1972, pp. 61-62).
11 septembre 51 : Le bureau politique du Parti lance l’opération Ly Tuong Kiet dans la Nord-Ouest. La direction principale de l’attaque vise Nghia Lo et est assurée par la 312e division (Giap 2, 2004, p. 172).
18 septembre 51 : Salan informe De Lattre (en voyage aux U.S.A.) d’une concentration du VM vers Nghia Lo (sud-ouest de Yen Bay, nord-est de Son La), prémices d’une première offensive sur cette localité (voir 1er octobre) qui sera à nouveau attaquée en septembre 1952.
14 septembre 51 : La précédente campagne a laissé des unités vietminh s’infiltrer dans le delta du Fleuve Rouge. Elles y sont demeurées avec leur habituel effet de « pourrissement ». Le triangle Thaï Binh, Hung Yen, Ninh Giang est une base révolutionnaire avec son administration de comités, ses commissaires politiques, sa guérilla, ses unités régionales, ses villages fortifiés et même la présence d’une unité régulière, le T.D. 42. L’arrivée de la division 312 (constituée de montagnards Tho) à Yen Bay (nord-ouest d’Hanoi) constitue le premier acte de la campagne Ly Thuong Kiet qui a lieu dans la Haute Région du pays thaï. La division 312 a pour mission de prendre Nghia Lo en effectuant une diversion plus au nord. Cette localité est au cœur du pays thaï resté fidèle aux Français, ils ne peuvent donc moralement l’abandonner. Salan fait renforcer le bataillon thaï qui est sur place par deux autres bataillons de parachutistes.
20 septembre 51 : De Lattre prononce un discours devant le National Press Club à Washington et y agite la menace communiste devant un auditoire conquis. Ses paroles défendent les thèses de la future « théorie des dominos » : « Il y a aujourd’hui dans le monde une cité dont l’importance est immense, c’est la capitale du Tonkin, Hanoi. Militairement, sa porte ouvrirait à l’invasion communiste le chemin de Bangkok, le chemin de Singapour et bien d’autres chemins encore […] Une fois le Tonkin perdu, il n’y a plus de barrière avant Suez. » (cité in Ruscio, 1992, p. 109)
21 septembre 51 : Fondation du Parti révolutionnaire du peuple khmer à Viet Bac (Vietnam). Son Ngoc Minh devient le président par intérim du parti.
25 septembre 51 : De Linarès déclenche les opérations de nettoyage dans le delta du Fleuve Rouge et ce, malgré la récente attaque de Nghia Lo (carte in Salan 2, 1971, p. 253). La première opération dénommée Citron, confiée au général Berchoux, a lieu à l’ouest de Ninh Giang (sud-ouest d’Haiphong). Dotée de 4 G.M. (1er, 3e, 4e et 7e), elle vise des unités pratiquant la guérilla (42e régiment) qui se manifeste par une forme d’échappatoire permanente. La seule manière de les détruire est de les cerner. Mais la tentative échoue. Les autres opérations Mandarine (voir 8 octobre) et Amande s’enchaînent visant à nettoyer le Delta dans la zone des Évêchés. Là encore l’ennemi s’esquive. Ces trois opérations ne parviennent donc pas plus que les précédentes à leurs fins (Bodin, 2004, p. 75 ; Giap 2, 2004, pp. 175-176).
27 septembre – 5 octobre 51 : Lors d’un IIe plénum du comité central du Parti, ses membres en concluent qu’après 3 campagnes successives le VM a conservé l’initiative de l’action mais n’a pas réussi à modifier la donne dans le Delta en obtenant la supériorité sur leur adversaire. Il faut donc impulser la guerre de mouvement pour anéantir l’ennemi au Nord. Ailleurs, il faut maintenir et intensifier les actions de guérilla afin de retenir sur place les forces adverses (Giap 2, 2004, pp. 177-179)
29 septembre 51 : Mort de Nguyen Binh dans une embuscade au Cambodge alors qu’il est en route vers le Nord sur injonction de la direction du Lao Dong. Son cadavre, resté sur place, sera identifié quelques jours plus tard. Bodard attribue l’ordre d’exécution à Giap (Bodard, 1997, pp. 464-469). Goscha est plus prudent et ne se prononce pas sur l’identité des véritables auteurs de sa mort (Goscha 2002, pp. 56-57). Les Français parviennent à s’emparer de ses rapports et du journal destiné à son épouse. Dans ce dernier, il évoque l’importance de la liaison nord-sud par le Laos et le Cambodge pour atteindre la Cochinchine, la future piste HCM (appelée à l’époque « piste indochinoise »). Il évoque ainsi « la nouvelle route indochinoise courant à travers le Nam Bo – le Cambodge – le Bas-Laos – le Vietnam Centre – le Nord-Vietnam [qui] est déjà en construction. » (Goscha, 2003, pp. 47-49).
30 septembre 51 : Au Cambodge, création d'un « comité de formation et de propagande », en fait, le comité central provisoire du Parti Révolutionnaire du Peuple Khmer (P.R.P.K.). Le président de ce P.C. cambodgien est Son Ngoc Minh, son adjoint est Tou Samouth et le secrétaire général est Sieu Heng. Le parti compte alors un millier de membres.