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par Jean-François Jagielski

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Juillet 50 : Il devient de plus en plus difficile de conserver les postes de la R.C. 4 qui ne peuvent plus barrer la route au VM. On ne s’y déplace plus qu’au moyen de « convois opérationnels » qui ne vont plus au-delà de That Khe. Depuis janvier, Cao Bang et Dong Khe ne sont plus en effet ravitaillés que par les airs (Gras, 1979, p. 324).


Réunion à Thai Nguyen du conseiller militaire chinois Chen Geng qui discute avec HCM d’une « route internationale » vers la Chine (Goscha, 2000, p. 20).
Début juillet 50 : Le Bureau permanent du P.C.I. abandonne le projet de relancer une campagne au Nord-Ouest pour en lancer une de grande envergure au Nord-Est dans la zone Cao Bang-Langson (Giap 2, 2004, pp. 13-14).
Le VM répare certains axes routiers dans le Viet Bac pour améliorer le déplacement de ses troupes : la route de Thai Nguyen à Cao Bang, celle de Tuyen Quang à Phu To, celle de Tuyen Quang à Ha Giang. C’est Tran Dung Ninh, responsable logistique de l’interzone du Viet-bac, qui en est chargé (Giap 2, 2004, p. 18).
2 juillet 50 : '''Henri Queuille devient président du Conseil''' mais très brièvement, jusqu’au 12 juillet 1950.
Gouvernement Queuille 2 : Armées : René Pleven (M.R.P.) ; Affaires étrangères : Robert Schuman  (M.R.P.) ; Relations avec les États associés : Paul Coste-Floret (M.R.P.) puis Paul Reynaud (2 jours, du 2 au 4 juillet 1950) (Bodin, 2004, p. 124).
La F.O.M. a cédé son appellation au ministère des Relations avec les États associés du fait des accords de l’Élysée du 9 mars 1949. Le nouveau ministère sera dirigé par Jean Letourneau.
7 juillet 50 : Le général chinois Chen Geng (commandant de la région militaire du Yunnan) a été désigné par le comité central du P.C.C. au poste de conseiller militaire supérieur et représentant auprès du VM pour mener la future campagne des frontières (Cao Bang). Il quitte Kunning et se rend dans le Yunnan où a été formée la 308<sup>e</sup> division. Il passe ensuite la frontière et, déguisé en officier vietnamien, se renseigne sur les forces en présence selon une tactique rôdée de l’armée chinoise : ne s’engager que si on a la supériorité. Cheng découvre que les Vietnamiens ont négligé de mobiliser les femmes qui représentent plus de la moitié de la population vietnamienne et le fait remarquer aux dirigeants du VM en leur rappelant les principes de la doctrine de la « guerre populaire » maoïste (Zhai, 2000, p. 9).
11 juillet 50 : '''Création d’un ministère chargé des relations avec les États associés''' (en remplacement de la France d’Outre-Mer)'''. Il est confié à Jean Letourneau.''' Ce ministère doit mettre en application les accords du 29 janvier mais surtout de veiller à leur limitation et faire respecter le cadre de l’Union française. '''Pour la France, c’est le laborieux aboutissement de la solution « Bao Daï »''', avec création d’une armée vietnamienne sous tutelle française. Car, pour les Français, le retour de l’ex-empereur a un but précis : installer le Vietnam dans la guerre avec l’aide de ses propres troupes (Cadeau, 2019, pp. 247-248).
Rencontre entre Bao Daï et Vincent Auriol. L’ex-empereur préconise un changement dans l’équipe qui entoure Pignon et souhaite avoir une plus grande mainmise sur la nomination des fonctionnaires. Il estime que le principe actuel de laisser les opérations et l’occupation du terrain uniquement aux Français est mauvais. Cette tâche doit revenir aux Vietnamiens. Bao Daï termine l’entretien en précisant « que le général Alessandri est un des officiers les plus valeureux de l’armée française détachée en Indochine. » Un appui précieux à l’heure où le général croit se savoir l’objet d’un départ anticipé (Auriol 4, 2003, pp. 379-380).
HCM, après avoir consulté les Chinois, décide d’orienter le centre de gravité des opérations vers la frontière du Nord-Est du Tonkin, vers la région de Cao Bang. L’A.P.V.N. met en place un comité d’étude et de préparation de la bataille qui prendra le nom de ''Le Hong Phong I'' (à l’Ouest) et ''II'' (à l’Est). Selon Giap, les états-majors vietnamiens ne disposent pas de cartes avec des échelles appropriées et le projet d’attaque de Cao Bang, protégé par deux rivières, est sans doute trop ambitieux (Cadeau, 2022, pp. 194-195).
12 juillet 50 : '''René Pleven (U.D.S.R.) devient président du Conseil''' (jusqu’au 10 mars 1951) (Sirinelli, 2004, pp. 950-955).
Gouvernement Pleven 1 : Armées : Jules Moch ; Affaires étrangères : Robert Schuman (M.R.P.) ; France d’Outre-Mer : François Mitterrand (U.D.S.R.) ; Relations avec les États associés : Jean Letourneau (M.R.P.).
Comme pour le précédent et éphémère gouvernement Queuille, l’Indochine est dissociée du ministère de la France d’Outre-Mer passant ainsi sous l’unique tutelle du ministère des États associés du fait de la signature des accords de l’Élysée du 9 mars 1949 (Bodin, 2004, p. 124).
Dans son allocution d’investiture, Pleven aborde du bout des lèvres la question indochinoise, se contentant de ressasser des paroles déjà entendues : éloge du concept et du ministère des Relations avec les États associés « qui doit devenir, dans notre architecture gouvernementale, un des départements ministériels majeurs » ; « indépendance dans le cadre de l’Union française » ; création d’une « force armée » indochinoise mais qui dépend presqu’entièrement de « l’aide promise par le gouvernement des États-Unis ». Rien de bien nouveau donc… (Gras, 1979, p. 311). C’est, de plus, un gouvernement soutenu par une majorité divisée avec le retour des socialistes, favorables au maintien d’une Indochine française, mais qui ne sont toujours pas plus convaincus qu’à leur habitude des bienfaits de la solution Bao Daï.
13 juillet 50 : Alessandri s’est rendu depuis peu pour un long séjour à Paris. Après avoir rencontré, à l’insu de Carpentier, différentes personnalités politiques françaises, le nouveau  président du Conseil Pleven, le ministre de la Défense Jules Moch et Jean Letourneau (États associés), il rencontre Vincent Auriol. Il est reçu poliment, essaie de ramener tout ce personnel politique à son point de vue, accomplir une vaste offensive au Tonkin,  mais ne sera pas entendu pour autant (Cadeau, 2022, p. 149).
22 juillet 50 : Le général chinois Chen Geng, dirigeant l’équipe des conseillers chinois au Vietnam et présent sur place aux côtés des Vietnamiens, expose au comité central du P.C.C. ses conclusions : certaines unités formées en Chine sont prêtes mais les cadres en dessous du niveau du bataillon manquent d’expérience pour diriger des combats qui diffèrent de ceux de la guérilla. Il donne les principes qui guideront la campagne des frontières : « D’abord détruire les éléments mobiles de l’ennemi sur les champs de bataille et occuper des avant-postes petits et isolés afin d’obtenir des premiers succès tout en gagnant de l’expérience et en gonflant le moral des troupes. Après avoir conquis l’initiative complète, nous pourrons graduellement progresser vers des batailles d’envergure. » Il préconise l’attaque des avant-postes autour de Cao Bang suivie de celle des colonnes de secours (Zhai, 2000, pp. 9-10).
25 juillet 50 : Le bureau permanent du P.C.V. met en place un « comité du parti de la campagne des frontières » (future opération ''Le Hong Phong II)''. Giap est désigné secrétaire de la commission politique et commandant en chef. Hoang Van Taï occupe le poste de chef d’état-major, Le Liem, celui de chef politique et Tran Tan Dinh, celui des approvisionnements. L’opération à mener sur deux fronts, l’un à l’ouest (''Le Hong Phong I'') et l’autre à l’est  (''Le Hong Phong II''), leur paraît trop complexe à monter. On abandonne donc l’idée de se battre à l’ouest (Cadeau, 2022, p. 195 ; Giap 2, 2004, p. 14). Selon Cadeau, « il est difficile de connaître le rôle exact que jouent les conseillers chinois et particulièrement le conseiller suprême, le général Chen Geng, dans la réorientation de la campagne d’automne 1950, mais il doit sans doute être plus important que ne le laisse penser le général Giap dans ses écrits. » (Cadeau, 2019, p. 309)
26 juillet 50 : Le comité central du P.C.C. approuve les propositions du général Chen Geng (voir 22 juillet) (Zhai, 2000, p. 10).
28 juillet 50 : Le général Chen Geng se rend au Q.G. administratif du VM à Thai Nguyen où il rend compte de ses observations à HCM, Luo Guibo (directeur des conseillers chinois) et d’autres dirigeants vietnamiens. Il y demeure plusieurs jours pour exposer son plan concernant la future bataille des frontières (voir 22 juillet). Il suggère notamment d’attaquer d’abord Dong Khe (un poste entre Langson et Cao Bang) pour attirer les inévitables colonnes de secours. HCM approuve (Zhai, 2000, p. 10).
Fin juillet 50 : Le groupe des conseillers militaires chinois est établi à Nanning (province du Guangxi). Le général Wei Guoqing les dirige. Le groupe compte 79 conseillers et quelques autres collaborateurs (Zhai, 2000, p. 6).

Dernière version du 4 juin 2025 à 08:11

Juillet 50 : Il devient de plus en plus difficile de conserver les postes de la R.C. 4 qui ne peuvent plus barrer la route au VM. On ne s’y déplace plus qu’au moyen de « convois opérationnels » qui ne vont plus au-delà de That Khe. Depuis janvier, Cao Bang et Dong Khe ne sont plus en effet ravitaillés que par les airs (Gras, 1979, p. 324).

Réunion à Thai Nguyen du conseiller militaire chinois Chen Geng qui discute avec HCM d’une « route internationale » vers la Chine (Goscha, 2000, p. 20).


Début juillet 50 : Le Bureau permanent du P.C.I. abandonne le projet de relancer une campagne au Nord-Ouest pour en lancer une de grande envergure au Nord-Est dans la zone Cao Bang-Langson (Giap 2, 2004, pp. 13-14).

Le VM répare certains axes routiers dans le Viet Bac pour améliorer le déplacement de ses troupes : la route de Thai Nguyen à Cao Bang, celle de Tuyen Quang à Phu To, celle de Tuyen Quang à Ha Giang. C’est Tran Dung Ninh, responsable logistique de l’interzone du Viet-bac, qui en est chargé (Giap 2, 2004, p. 18).


2 juillet 50 : Henri Queuille devient président du Conseil mais très brièvement, jusqu’au 12 juillet 1950.

Gouvernement Queuille 2 : Armées : René Pleven (M.R.P.) ; Affaires étrangères : Robert Schuman  (M.R.P.) ; Relations avec les États associés : Paul Coste-Floret (M.R.P.) puis Paul Reynaud (2 jours, du 2 au 4 juillet 1950) (Bodin, 2004, p. 124).

La F.O.M. a cédé son appellation au ministère des Relations avec les États associés du fait des accords de l’Élysée du 9 mars 1949. Le nouveau ministère sera dirigé par Jean Letourneau.


7 juillet 50 : Le général chinois Chen Geng (commandant de la région militaire du Yunnan) a été désigné par le comité central du P.C.C. au poste de conseiller militaire supérieur et représentant auprès du VM pour mener la future campagne des frontières (Cao Bang). Il quitte Kunning et se rend dans le Yunnan où a été formée la 308e division. Il passe ensuite la frontière et, déguisé en officier vietnamien, se renseigne sur les forces en présence selon une tactique rôdée de l’armée chinoise : ne s’engager que si on a la supériorité. Cheng découvre que les Vietnamiens ont négligé de mobiliser les femmes qui représentent plus de la moitié de la population vietnamienne et le fait remarquer aux dirigeants du VM en leur rappelant les principes de la doctrine de la « guerre populaire » maoïste (Zhai, 2000, p. 9).


11 juillet 50 : Création d’un ministère chargé des relations avec les États associés (en remplacement de la France d’Outre-Mer). Il est confié à Jean Letourneau. Ce ministère doit mettre en application les accords du 29 janvier mais surtout de veiller à leur limitation et faire respecter le cadre de l’Union française. Pour la France, c’est le laborieux aboutissement de la solution « Bao Daï », avec création d’une armée vietnamienne sous tutelle française. Car, pour les Français, le retour de l’ex-empereur a un but précis : installer le Vietnam dans la guerre avec l’aide de ses propres troupes (Cadeau, 2019, pp. 247-248).

Rencontre entre Bao Daï et Vincent Auriol. L’ex-empereur préconise un changement dans l’équipe qui entoure Pignon et souhaite avoir une plus grande mainmise sur la nomination des fonctionnaires. Il estime que le principe actuel de laisser les opérations et l’occupation du terrain uniquement aux Français est mauvais. Cette tâche doit revenir aux Vietnamiens. Bao Daï termine l’entretien en précisant « que le général Alessandri est un des officiers les plus valeureux de l’armée française détachée en Indochine. » Un appui précieux à l’heure où le général croit se savoir l’objet d’un départ anticipé (Auriol 4, 2003, pp. 379-380).

HCM, après avoir consulté les Chinois, décide d’orienter le centre de gravité des opérations vers la frontière du Nord-Est du Tonkin, vers la région de Cao Bang. L’A.P.V.N. met en place un comité d’étude et de préparation de la bataille qui prendra le nom de Le Hong Phong I (à l’Ouest) et II (à l’Est). Selon Giap, les états-majors vietnamiens ne disposent pas de cartes avec des échelles appropriées et le projet d’attaque de Cao Bang, protégé par deux rivières, est sans doute trop ambitieux (Cadeau, 2022, pp. 194-195).


12 juillet 50 : René Pleven (U.D.S.R.) devient président du Conseil (jusqu’au 10 mars 1951) (Sirinelli, 2004, pp. 950-955).

Gouvernement Pleven 1 : Armées : Jules Moch ; Affaires étrangères : Robert Schuman (M.R.P.) ; France d’Outre-Mer : François Mitterrand (U.D.S.R.) ; Relations avec les États associés : Jean Letourneau (M.R.P.).

Comme pour le précédent et éphémère gouvernement Queuille, l’Indochine est dissociée du ministère de la France d’Outre-Mer passant ainsi sous l’unique tutelle du ministère des États associés du fait de la signature des accords de l’Élysée du 9 mars 1949 (Bodin, 2004, p. 124).

Dans son allocution d’investiture, Pleven aborde du bout des lèvres la question indochinoise, se contentant de ressasser des paroles déjà entendues : éloge du concept et du ministère des Relations avec les États associés « qui doit devenir, dans notre architecture gouvernementale, un des départements ministériels majeurs » ; « indépendance dans le cadre de l’Union française » ; création d’une « force armée » indochinoise mais qui dépend presqu’entièrement de « l’aide promise par le gouvernement des États-Unis ». Rien de bien nouveau donc… (Gras, 1979, p. 311). C’est, de plus, un gouvernement soutenu par une majorité divisée avec le retour des socialistes, favorables au maintien d’une Indochine française, mais qui ne sont toujours pas plus convaincus qu’à leur habitude des bienfaits de la solution Bao Daï.


13 juillet 50 : Alessandri s’est rendu depuis peu pour un long séjour à Paris. Après avoir rencontré, à l’insu de Carpentier, différentes personnalités politiques françaises, le nouveau  président du Conseil Pleven, le ministre de la Défense Jules Moch et Jean Letourneau (États associés), il rencontre Vincent Auriol. Il est reçu poliment, essaie de ramener tout ce personnel politique à son point de vue, accomplir une vaste offensive au Tonkin,  mais ne sera pas entendu pour autant (Cadeau, 2022, p. 149).


22 juillet 50 : Le général chinois Chen Geng, dirigeant l’équipe des conseillers chinois au Vietnam et présent sur place aux côtés des Vietnamiens, expose au comité central du P.C.C. ses conclusions : certaines unités formées en Chine sont prêtes mais les cadres en dessous du niveau du bataillon manquent d’expérience pour diriger des combats qui diffèrent de ceux de la guérilla. Il donne les principes qui guideront la campagne des frontières : « D’abord détruire les éléments mobiles de l’ennemi sur les champs de bataille et occuper des avant-postes petits et isolés afin d’obtenir des premiers succès tout en gagnant de l’expérience et en gonflant le moral des troupes. Après avoir conquis l’initiative complète, nous pourrons graduellement progresser vers des batailles d’envergure. » Il préconise l’attaque des avant-postes autour de Cao Bang suivie de celle des colonnes de secours (Zhai, 2000, pp. 9-10).


25 juillet 50 : Le bureau permanent du P.C.V. met en place un « comité du parti de la campagne des frontières » (future opération Le Hong Phong II). Giap est désigné secrétaire de la commission politique et commandant en chef. Hoang Van Taï occupe le poste de chef d’état-major, Le Liem, celui de chef politique et Tran Tan Dinh, celui des approvisionnements. L’opération à mener sur deux fronts, l’un à l’ouest (Le Hong Phong I) et l’autre à l’est  (Le Hong Phong II), leur paraît trop complexe à monter. On abandonne donc l’idée de se battre à l’ouest (Cadeau, 2022, p. 195 ; Giap 2, 2004, p. 14). Selon Cadeau, « il est difficile de connaître le rôle exact que jouent les conseillers chinois et particulièrement le conseiller suprême, le général Chen Geng, dans la réorientation de la campagne d’automne 1950, mais il doit sans doute être plus important que ne le laisse penser le général Giap dans ses écrits. » (Cadeau, 2019, p. 309)


26 juillet 50 : Le comité central du P.C.C. approuve les propositions du général Chen Geng (voir 22 juillet) (Zhai, 2000, p. 10).


28 juillet 50 : Le général Chen Geng se rend au Q.G. administratif du VM à Thai Nguyen où il rend compte de ses observations à HCM, Luo Guibo (directeur des conseillers chinois) et d’autres dirigeants vietnamiens. Il y demeure plusieurs jours pour exposer son plan concernant la future bataille des frontières (voir 22 juillet). Il suggère notamment d’attaquer d’abord Dong Khe (un poste entre Langson et Cao Bang) pour attirer les inévitables colonnes de secours. HCM approuve (Zhai, 2000, p. 10).


Fin juillet 50 : Le groupe des conseillers militaires chinois est établi à Nanning (province du Guangxi). Le général Wei Guoqing les dirige. Le groupe compte 79 conseillers et quelques autres collaborateurs (Zhai, 2000, p. 6).

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