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par Jean-François Jagielski

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6 – 8 novembre 39 : Le comité central du P.C.I. réuni à Hoc Mon (banlieue de Saigon) prend acte de la situation répressive instaurée à son égard. Il décide de la formation d’un Front national contre l’impérialisme. Les discussions et résolutions qui sont prises constatent que la guerre mondiale qui s’installe est une guerre entre les impérialismes  et, qu’en conséquence, elle est propice à la propagation d’une révolution en Indochine (position de l’I.C. et du P.C.F.) (Isoart, 1982, p. 134).
6 – 8 novembre 39 : Le 6<sup>e</sup> plénum du Comité central du P.C.I. réuni à Hoc Mon (banlieue de Saigon) prend acte de la situation répressive instaurée à son égard. Il décide de la formation d’un Front national contre l’impérialisme français. On dissout le Front démocratique indochinois (créé en 1937 pour collaborer avec le Front Populaire). Il est remplacé par un Front uni national anti-impérialiste d’Indochine. L’objectif de cette nouvelle ligne est de rassembler toutes les classes sociales (y compris les nationalistes non communistes) dans la lutte pour la libération nationale. Les discussions et résolutions qui sont prises alors constatent que la guerre mondiale qui s’installe est une guerre entre les impérialismes et, qu’en conséquence, elle est propice à la propagation d’une révolution en Indochine (position de l’I.C. et du P.C.F.) (Isoart, 1982, p. 134).




13 novembre 39 : Juste avant qu’il n’entre en clandestinité, le comité central du P.C.I. publie un communiqué final  condamnant les « impérialistes français » tout en promettant de « lutter contre les visées agressives de l’impérialisme japonais ». La police française entame alors une vague de répression à son égard : arrestations des dirigeants avec de nombreuses condamnations à mort (Fall, 1968, p. 134).
 
 
​13 novembre 39 : Juste avant qu’il n’entre en clandestinité, le comité central du P.C.I. publie un communiqué final  condamnant les « impérialistes français » tout en promettant de « lutter contre les visées agressives de l’impérialisme japonais ». La police française entame alors une vague de répression à son égard : arrestations des dirigeants avec de nombreuses condamnations à mort (Fall, 1968, p. 134).

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6 – 8 novembre 39 : Le 6e plénum du Comité central du P.C.I. réuni à Hoc Mon (banlieue de Saigon) prend acte de la situation répressive instaurée à son égard. Il décide de la formation d’un Front national contre l’impérialisme français. On dissout le Front démocratique indochinois (créé en 1937 pour collaborer avec le Front Populaire). Il est remplacé par un Front uni national anti-impérialiste d’Indochine. L’objectif de cette nouvelle ligne est de rassembler toutes les classes sociales (y compris les nationalistes non communistes) dans la lutte pour la libération nationale. Les discussions et résolutions qui sont prises alors constatent que la guerre mondiale qui s’installe est une guerre entre les impérialismes et, qu’en conséquence, elle est propice à la propagation d’une révolution en Indochine (position de l’I.C. et du P.C.F.) (Isoart, 1982, p. 134).

​13 novembre 39 : Juste avant qu’il n’entre en clandestinité, le comité central du P.C.I. publie un communiqué final  condamnant les « impérialistes français » tout en promettant de « lutter contre les visées agressives de l’impérialisme japonais ». La police française entame alors une vague de répression à son égard : arrestations des dirigeants avec de nombreuses condamnations à mort (Fall, 1968, p. 134).

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