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par Jean-François Jagielski

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Mai 79 : Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée le '''Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.),''' un mouvement républicain de droite (Cesari, 1995, p. 269). Il est fort d'environ 10 000 hommes (voir 5 mars). Le mouvement sera officiellement mis en place le 9 octobre.
Mai 79 : Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée le '''Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.),''' un mouvement républicain de droite. Il est fort d'environ 10 000 hommes (voir 5 mars). Le mouvement sera officiellement mis en place le 9 octobre.
 
 
 
 
 
5 mai 79 : Le journal ''Le Monde'' revient sur la défaite des KR face aux Vietnamiens, faute de compétence à savoir utiliser le matériel chinois : « […] Selon l'ancien interprète de l'ambassade de Chine à Phnom-Penh, qui vient de trouver refuge en Thaïlande l'aide chinoise en particulier militaire a été gaspillée par manque de compétences. Ainsi, le régime de M. Pol Pot a laissé tomber intact aux mains des Vietnamiens deux cents chars, trois cents autres véhicules blindés, trois cents canons, six chasseurs-bombardiers et deux bombardiers, six vedettes rapides et 30 000 tonnes de munitions […] » (''Le Monde'' du 5 mai 1979)
 
 




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28 mai 79 : Jan Scruggs, l’un des principaux initiateurs du projet de mémorial pour la guerre du Vietnam, annonce la création d’un fonds. Il est aidé par deux vétérans, avocats à Washington, Robert Doubek et John Wheeler. On élabore une stratégie : trouver un terrain à Wahington, choisir un projet lors d’un concours national, financer le mémorial par le biais de dons privés. Le tout devant aboutir en 1982. Le projet a toutefois du mal à réunir de l’argent car il est difficile de commémorer aux États-Unis un conflit qui s’est soldé par une première défaite nationale et qui a autant divisé la nation. Scruggs, dans sa volonté de graver tous les noms des morts sur ce mémorial, est obligé de trouver un compromis : « honorer les hommes, pas la cause ». (Gorin, 2006, p. 22)


28 mai 79 : Jan Scruggs, l’un des principaux initiateurs du projet de mémorial pour la guerre du Vietnam, annonce la création d’un fonds. Il est aidé par deux vétérans, avocats à Washington, Robert Doubek et John Wheeler. On élabore une stratégie : trouver un terrain à Wahington, choisir un projet lors d’un concours national, financer le mémorial par le biais de dons privés. Le tout devant aboutir en 1982. Le projet a toutefois du mal à réunir de l’argent car il est difficile de commémorer aux États-Unis un conflit qui s’est soldé par une première défaite nationale et qui a autant divisé la nation. Scruggs, dans sa volonté de graver tous les noms des morts sur ce mémorial, est obligé de trouver un compromis : « honorer les hommes, pas la cause ». (Gorin, 2006, p. 22)





Dernière version du 8 décembre 2025 à 10:03

Mai 79 : Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée le Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.), un mouvement républicain de droite. Il est fort d'environ 10 000 hommes (voir 5 mars). Le mouvement sera officiellement mis en place le 9 octobre.



5 mai 79 : Le journal Le Monde revient sur la défaite des KR face aux Vietnamiens, faute de compétence à savoir utiliser le matériel chinois : « […] Selon l'ancien interprète de l'ambassade de Chine à Phnom-Penh, qui vient de trouver refuge en Thaïlande l'aide chinoise en particulier militaire a été gaspillée par manque de compétences. Ainsi, le régime de M. Pol Pot a laissé tomber intact aux mains des Vietnamiens deux cents chars, trois cents autres véhicules blindés, trois cents canons, six chasseurs-bombardiers et deux bombardiers, six vedettes rapides et 30 000 tonnes de munitions […] » (Le Monde du 5 mai 1979)



20 mai 79 : Sihanouk, agacé par les sollicitations chinoises (voir Fin février ), quitte Pékin pour la Corée du Nord.


28 mai 79 : Jan Scruggs, l’un des principaux initiateurs du projet de mémorial pour la guerre du Vietnam, annonce la création d’un fonds. Il est aidé par deux vétérans, avocats à Washington, Robert Doubek et John Wheeler. On élabore une stratégie : trouver un terrain à Wahington, choisir un projet lors d’un concours national, financer le mémorial par le biais de dons privés. Le tout devant aboutir en 1982. Le projet a toutefois du mal à réunir de l’argent car il est difficile de commémorer aux États-Unis un conflit qui s’est soldé par une première défaite nationale et qui a autant divisé la nation. Scruggs, dans sa volonté de graver tous les noms des morts sur ce mémorial, est obligé de trouver un compromis : « honorer les hommes, pas la cause ». (Gorin, 2006, p. 22)


28 mai – 3 juin 79 : Aux États-Unis, le Congrès décrète une semaine consacrée aux anciens combattants comme période « de commémoration nationale », de discussion « sur les besoins des vétérans » et des « leçons à tirer de la guerre du Vietnam » (Gorin, 2006, p. 21).


​30 mai 79 : Le président des États-Unis Jimmy Carter reçoit une délégation de 500 vétérans. Parmi eux, des vétérans du Vietnam. Selon lui, « la nation n’a pas fait assez pour respecter, honorer, reconnaître et récompenser leur héroïsme particulier. » (Gorin, 2006, p. 21)

​Mai – septembre 79 : Sihanouk réside en Corée du Nord, accueilli par Kim II Sung. Lors de leurs entretiens, Sihanouk lui confie vouloir se retirer de toute responsabilité et rentrer en France. Le leader nord-coréen l’en dissuade et l’incite à créer sa propre formation politique, le futur F.U.N.C.I.P.E.C. (Cambacérès, 2013, p. 275).

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