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Mars 79 : Sortant de la projection du film ''The Deer Hunter'' (Michel Cimino, 1978), profondément marqué par cette projection, un vétéran de la guerre du Vietnam, Jan Scruggs (voir 25 mai 1977), prend la décision de faire ériger un mémorial de la guerre du Vietnam : « Je vais construire un mémorial pour tous les hommes qui ont servi au Vietnam. Il portera le nom de tous ceux qui ont été tués. » (cité ''in'' Gorin, 2006, p. 18) | Mars 79 : Sortant de la projection du film ''The Deer Hunter'' (Michel Cimino, 1978), profondément marqué par cette projection, un vétéran de la guerre du Vietnam, Jan Scruggs (voir 25 mai 1977), prend la décision de faire ériger un mémorial de la guerre du Vietnam : « Je vais construire un mémorial pour tous les hommes qui ont servi au Vietnam. Il portera le nom de tous ceux qui ont été tués. » (cité ''in'' Gorin, 2006, p. 18) | ||
Sihanouk donne une conférence de presse de son exil pékinois. Il justifie tant bien que mal l’actuelle politique de la Chine à l’égard des KR : « Je comprends même dans une certaine mesure la stratégie chinoise vis-à-vis du Cambodge. Ils jouent sur deux tableaux à la fois, ont deux atouts en main et pratiquent la bigamie politique ; en quelque sorte ils entretiennent deux femmes : Sihanouk et Pol Pot. » Revenant sur sa captivité, il se montre moins sévère à l’égard de Khieu Samphan que de Ieng Sary : « Le plus mauvais, est de loin, était Ieng Sary, qui est encore là comme ministre des Affaires étrangères du Kampuchéa démocratique. Ieng Sary, je le sais bien, même si les Chinois le contestent, vit à Pékin. Il se gardera bien d’aller dans la jungle et de combattre, il est trop lâche et trop vil pour cela. » (Scholl-Latour, 1981, pp. 380-382). | |||
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5 mars 79 : Début du repli chinois. On renonce à prendre le delta du Fleuve Rouge et Hanoï (Regaud, 1992, p. 48). | |||
Dien Del, un officier de l’ancienne armée républicaine proche de Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée, sur la frontière thaïlandaise, les Forces Armées Nationales de Libération du Peuple Khmer (F.A.N.L.P.K.), un groupe républicain de droite. Elles réunissent une petite dizaine de groupes armés dont certains ont poursuivi la lutte contre les communistes cambodgiens après la chute de Phnom Penh en avril 1975. Les forces du F.A.N.L.P.K. comptent pour l’instant environ 2 000 hommes. L'existence de ce mouvement sera officiellement proclamée le 9 mai par Son Sann. | |||
La R.S.V. décrète la mobilisation générale. Afin d’obtenir l’aide accrue de l’U.R.S.S., elle ouvre à nouveau aux Soviétiques la base navale de Cam Ranh qui sera réoccupée à partir du 27 (Cesari, 1995, p. 266). | |||
16 mars 79 : Les forces chinoises qui avaient attaqué le Tonkin terminent leur repli après avoir pratiqué une véritable tactique de terre brûlée (destruction de toute l'infrastructure économique et administrative). Seuls quelques points frontaliers demeurent occupés par l’A.P.L. Les Vietnamiens ne lancent pas de contre-offensive (Regaud, 1992, p. 48). | |||
Dernière version du 8 décembre 2025 à 11:36
Mars 79 : Sortant de la projection du film The Deer Hunter (Michel Cimino, 1978), profondément marqué par cette projection, un vétéran de la guerre du Vietnam, Jan Scruggs (voir 25 mai 1977), prend la décision de faire ériger un mémorial de la guerre du Vietnam : « Je vais construire un mémorial pour tous les hommes qui ont servi au Vietnam. Il portera le nom de tous ceux qui ont été tués. » (cité in Gorin, 2006, p. 18)
Sihanouk donne une conférence de presse de son exil pékinois. Il justifie tant bien que mal l’actuelle politique de la Chine à l’égard des KR : « Je comprends même dans une certaine mesure la stratégie chinoise vis-à-vis du Cambodge. Ils jouent sur deux tableaux à la fois, ont deux atouts en main et pratiquent la bigamie politique ; en quelque sorte ils entretiennent deux femmes : Sihanouk et Pol Pot. » Revenant sur sa captivité, il se montre moins sévère à l’égard de Khieu Samphan que de Ieng Sary : « Le plus mauvais, est de loin, était Ieng Sary, qui est encore là comme ministre des Affaires étrangères du Kampuchéa démocratique. Ieng Sary, je le sais bien, même si les Chinois le contestent, vit à Pékin. Il se gardera bien d’aller dans la jungle et de combattre, il est trop lâche et trop vil pour cela. » (Scholl-Latour, 1981, pp. 380-382).
5 mars 79 : Début du repli chinois. On renonce à prendre le delta du Fleuve Rouge et Hanoï (Regaud, 1992, p. 48).
Dien Del, un officier de l’ancienne armée républicaine proche de Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée, sur la frontière thaïlandaise, les Forces Armées Nationales de Libération du Peuple Khmer (F.A.N.L.P.K.), un groupe républicain de droite. Elles réunissent une petite dizaine de groupes armés dont certains ont poursuivi la lutte contre les communistes cambodgiens après la chute de Phnom Penh en avril 1975. Les forces du F.A.N.L.P.K. comptent pour l’instant environ 2 000 hommes. L'existence de ce mouvement sera officiellement proclamée le 9 mai par Son Sann.
La R.S.V. décrète la mobilisation générale. Afin d’obtenir l’aide accrue de l’U.R.S.S., elle ouvre à nouveau aux Soviétiques la base navale de Cam Ranh qui sera réoccupée à partir du 27 (Cesari, 1995, p. 266).
16 mars 79 : Les forces chinoises qui avaient attaqué le Tonkin terminent leur repli après avoir pratiqué une véritable tactique de terre brûlée (destruction de toute l'infrastructure économique et administrative). Seuls quelques points frontaliers demeurent occupés par l’A.P.L. Les Vietnamiens ne lancent pas de contre-offensive (Regaud, 1992, p. 48).