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1<sup>er</sup> mars 93 : La chasse aux « forces vietnamiennes » organisée par l’APRONUC alimente le racisme cambodgien. Les KR et des éléments de l’armée sihanoukiste (4<sup>e</sup> division) reprennent des opérations conjointes contre l’EdC dans la province de Kompong Thom. Il en sera de même à partir du 9 mars dans la province de Banteay Meanchey. | |||
2 mars 93 : Sihanouk, après un bref retour aux affaires, repart pour Pékin. | |||
3 mars 93 : Fermeture du camp de Khao I Dang, un des premiers camps ouverts en Thaïlande dès 1979. Il était le seul à être géré par l’U.N.H.C.R. et à offrir aux réfugiés une perspective de réinstallation dans un pays étranger. 800 personnes refusent de retourner au Cambodge et sont transférées à Site 2. | |||
8 mars 93 : Le Conseil de sécurité de l’O.N.U. donne son accord pour l’organisation des élections législatives en vue de la création d’une assemblée constituante. | |||
9 mars 93 : Les KR tuent 38 civils vietnamiens à Chong Kneas (Bui Xuan Quang, 2000, p. 770). | |||
10 mars 93 : 34 personnes dont, parmi elles, 14 femmes et 8 enfants d’origine vietnamienne sont massacrées par les KR dans le village de Chong Kneas dans la province de Siem Reap. L’administration en place et l’APRONUC sont souvent débordées par cette violence endémique. Yasushi Akashi ne peut que dénoncer « des pratiques diaboliques du passé » tout en demeurant totalement impuissant à les conjurer. | |||
15 mars 93 : De Pékin, Sihanouk conseille aux Vietnamiens de quitter le Cambodge où leur sécurité ne peut être assurée. Pas moins de 107 résidents vietnamiens ont été tués depuis le début de l’année. | |||
L’APRONUC organise la protection de milliers de résidents vietnamiens qui fuient le pays, cautionnant ainsi les actions de purification ethnique entreprise par les KR. Les présidents des différentes factions politiques ne réagissent pas. | |||
17 mars 93 : Le C.N.S. adopte, contre l’avis des KR, une directive interdisant la possession d’armes non enregistrées. | |||
Des amendements au code pénal de l’EdC sont adoptés malgré l’opposition de ce dernier à cette mesure. Notamment la mise en place d’un procureur spécial de l’O.N.U. | |||
24 mars 93 : Trois bateaux de pêche sont attaqués près du village de Chnok Tru (province de Kompong Chang). 8 résidents vietnamiens sont tués par les KR. | |||
28 mars 93 : Deux soldats de l’APRONUC sont tués lors d’une attaque des KR. | |||
29 mars 93 : 2 tués et 23 blessés par jet de grenades dans un restaurant vietnamien de Phnom Penh. | |||
30 mars 93 : Fermeture en présence de M<sup>ame</sup> Ogata, haut-commissaire aux réfugiés de l’O.N.U., du camp de Site 2. Il s’agit du dernier camp de réfugiés cambodgiens situé en Thaïlande. | |||
31 mars 93 : Le climat de violence endémique s’intensifie encore. 30 blessés dans l’attaque d’un cinéma à Kompong Thom. Trois responsables du F.U.N.C.I.N.P.E.C. sont tués et 4 autres blessés dans l’attaque du bureau du parti à Battambang. 5 membres de l’APRONUC sont tués près d’Angkor. |
Dernière version du 17 août 2025 à 09:17
1er mars 93 : La chasse aux « forces vietnamiennes » organisée par l’APRONUC alimente le racisme cambodgien. Les KR et des éléments de l’armée sihanoukiste (4e division) reprennent des opérations conjointes contre l’EdC dans la province de Kompong Thom. Il en sera de même à partir du 9 mars dans la province de Banteay Meanchey.
2 mars 93 : Sihanouk, après un bref retour aux affaires, repart pour Pékin.
3 mars 93 : Fermeture du camp de Khao I Dang, un des premiers camps ouverts en Thaïlande dès 1979. Il était le seul à être géré par l’U.N.H.C.R. et à offrir aux réfugiés une perspective de réinstallation dans un pays étranger. 800 personnes refusent de retourner au Cambodge et sont transférées à Site 2.
8 mars 93 : Le Conseil de sécurité de l’O.N.U. donne son accord pour l’organisation des élections législatives en vue de la création d’une assemblée constituante.
9 mars 93 : Les KR tuent 38 civils vietnamiens à Chong Kneas (Bui Xuan Quang, 2000, p. 770).
10 mars 93 : 34 personnes dont, parmi elles, 14 femmes et 8 enfants d’origine vietnamienne sont massacrées par les KR dans le village de Chong Kneas dans la province de Siem Reap. L’administration en place et l’APRONUC sont souvent débordées par cette violence endémique. Yasushi Akashi ne peut que dénoncer « des pratiques diaboliques du passé » tout en demeurant totalement impuissant à les conjurer.
15 mars 93 : De Pékin, Sihanouk conseille aux Vietnamiens de quitter le Cambodge où leur sécurité ne peut être assurée. Pas moins de 107 résidents vietnamiens ont été tués depuis le début de l’année.
L’APRONUC organise la protection de milliers de résidents vietnamiens qui fuient le pays, cautionnant ainsi les actions de purification ethnique entreprise par les KR. Les présidents des différentes factions politiques ne réagissent pas.
17 mars 93 : Le C.N.S. adopte, contre l’avis des KR, une directive interdisant la possession d’armes non enregistrées.
Des amendements au code pénal de l’EdC sont adoptés malgré l’opposition de ce dernier à cette mesure. Notamment la mise en place d’un procureur spécial de l’O.N.U.
24 mars 93 : Trois bateaux de pêche sont attaqués près du village de Chnok Tru (province de Kompong Chang). 8 résidents vietnamiens sont tués par les KR.
28 mars 93 : Deux soldats de l’APRONUC sont tués lors d’une attaque des KR.
29 mars 93 : 2 tués et 23 blessés par jet de grenades dans un restaurant vietnamien de Phnom Penh.
30 mars 93 : Fermeture en présence de Mame Ogata, haut-commissaire aux réfugiés de l’O.N.U., du camp de Site 2. Il s’agit du dernier camp de réfugiés cambodgiens situé en Thaïlande.
31 mars 93 : Le climat de violence endémique s’intensifie encore. 30 blessés dans l’attaque d’un cinéma à Kompong Thom. Trois responsables du F.U.N.C.I.N.P.E.C. sont tués et 4 autres blessés dans l’attaque du bureau du parti à Battambang. 5 membres de l’APRONUC sont tués près d’Angkor.