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Novembre 89 : '''Chute du mur de Berlin''' qui correspond à un affaiblissement de la position de l’U.R.S.S. et à la fin de la guerre froide. | |||
3 novembre 89 : Les Khmers rouges s’emparent de Treng, à mi-chemin entre Païlin et Battambang, poursuivant ainsi leur progression. | |||
5 novembre 89 : Visite officielle du dirigeant nord-coréen Kim Il Sung en Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). | |||
7 – 9 novembre 89 : En Chine, réunion secrète du 5<sup>e</sup> Plénum du P.C.C. Deng Xiaoping abandonne son dernier poste officiel de président de la Commission militaire du P.C.C. Il est remplacé à ce poste par le secrétaire général du parti, Jiang Zemin (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). | |||
8 novembre 89 : Premier pays occidental à le faire, la Grande-Bretagne reconnait officiellement la réalité du retrait vietnamien. | |||
13 novembre 89 : Païlin, prise par les KR le 22 octobre, est reprise par les troupes de Phnom Penh (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). | |||
15 novembre 89 : La Chine connaît une grave crise économique. Ostracisée depuis le massacre de Tien Anmen, elle entend améliorer ses relations avec les pays occidentaux (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). | |||
16 novembre 89 : Par 124 pour, 17 contre et 12 abstentions, l’Assemblée générale des Nations Unies vote sa motion annuelle sur le Cambodge en confirmant l’embargo, en niant toute valeur au retrait vietnamien et en insistant sur la nécessité d’un accord global, expression qui signifie le maintien de la participation des Khmers rouges aux affaires du pays. Londres et Washington paraissent toutefois moins favorables aux KR. Ils privilégient désormais Sihanouk et la coalition antivietnamienne (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). La formulation de l’Assemblée à l’égard du régime des KR demeure cependant prudente, évoquant un « non-retour aux politiques et pratiques d’un passé récent qui ont été universellement condamnées » (Biernan, 1998, p. 547). | |||
20 novembre 89 : Pour prévenir une contre-offensive des forces gouvernementales, les forces du G.C.K.D. lancent conjointement une offensive sur un front de 160 km depuis la route nationale 5 jusque Samrong dans le nord du pays. Plusieurs milliers d’hommes sont engagés dans cette action. | |||
A l’O.N.U., Thorvald Stoltenberg est élu Haut-commissaire pour les réfugiés mais sera contraint de démissionner dès la 25 (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). | |||
22 novembre 89 : Les Khmers rouges forcent environ 2 000 personnes vivant dans un des camps de réfugiés sous leur contrôle (Khao Leum) à s’installer dans une zone autour de Phnom Chada conquise deux jours plus tôt. De son côté, le F.N.L.P.K. s’empare de Svay Chhek (nord-ouest). | |||
22 novembre 89 : Accord de coopération médicale entre la Croix Rouge suédoise et la Croix Rouge de l’État du Cambodge (EdC). | |||
23 novembre 89 : Pour la première fois depuis le début des années 1970, le Programme des Nations Unies pour le développement (P.N.U.D.) présente un rapport sur la situation au Cambodge. Il montre l’état lamentable dans lequel l’isolement du pays maintient les populations. | |||
24 novembre 89 : Le ministre australien des Affaires étrangères, M. Gareth Evans, présente au Sénat les grandes lignes d’un nouveau plan de paix qui tente de surmonter la principale difficulté : celle du gouvernement transitoire, de sa composition et de son rôle. Il propose la présence d’une administration transitoire placée sous l’autorité directe des Nations Unies entre le cessez-le-feu et les élections. Cette solution sera acceptée par Sihanouk mais rejetée par la Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). Les KR se rallient par tactique à ce plan qui reçoit l'aval des autres formations du GCKD et de l'EdC (Cesari, 1995, pp. 279-280). | |||
27 novembre 89 : Sihanouk déclare qu’il accepte certains éléments du plan australien. | |||
29 novembre 89 : Les autorités britanniques menacent de « rapatriement volontaire » les réfugiés vietnamiens résidant sur le territoire de Hong-Kong (voir 12 décembre) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). |
Dernière version du 25 septembre 2025 à 18:22
Novembre 89 : Chute du mur de Berlin qui correspond à un affaiblissement de la position de l’U.R.S.S. et à la fin de la guerre froide.
3 novembre 89 : Les Khmers rouges s’emparent de Treng, à mi-chemin entre Païlin et Battambang, poursuivant ainsi leur progression.
5 novembre 89 : Visite officielle du dirigeant nord-coréen Kim Il Sung en Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).
7 – 9 novembre 89 : En Chine, réunion secrète du 5e Plénum du P.C.C. Deng Xiaoping abandonne son dernier poste officiel de président de la Commission militaire du P.C.C. Il est remplacé à ce poste par le secrétaire général du parti, Jiang Zemin (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).
8 novembre 89 : Premier pays occidental à le faire, la Grande-Bretagne reconnait officiellement la réalité du retrait vietnamien.
13 novembre 89 : Païlin, prise par les KR le 22 octobre, est reprise par les troupes de Phnom Penh (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).
15 novembre 89 : La Chine connaît une grave crise économique. Ostracisée depuis le massacre de Tien Anmen, elle entend améliorer ses relations avec les pays occidentaux (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).
16 novembre 89 : Par 124 pour, 17 contre et 12 abstentions, l’Assemblée générale des Nations Unies vote sa motion annuelle sur le Cambodge en confirmant l’embargo, en niant toute valeur au retrait vietnamien et en insistant sur la nécessité d’un accord global, expression qui signifie le maintien de la participation des Khmers rouges aux affaires du pays. Londres et Washington paraissent toutefois moins favorables aux KR. Ils privilégient désormais Sihanouk et la coalition antivietnamienne (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). La formulation de l’Assemblée à l’égard du régime des KR demeure cependant prudente, évoquant un « non-retour aux politiques et pratiques d’un passé récent qui ont été universellement condamnées » (Biernan, 1998, p. 547).
20 novembre 89 : Pour prévenir une contre-offensive des forces gouvernementales, les forces du G.C.K.D. lancent conjointement une offensive sur un front de 160 km depuis la route nationale 5 jusque Samrong dans le nord du pays. Plusieurs milliers d’hommes sont engagés dans cette action.
A l’O.N.U., Thorvald Stoltenberg est élu Haut-commissaire pour les réfugiés mais sera contraint de démissionner dès la 25 (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).
22 novembre 89 : Les Khmers rouges forcent environ 2 000 personnes vivant dans un des camps de réfugiés sous leur contrôle (Khao Leum) à s’installer dans une zone autour de Phnom Chada conquise deux jours plus tôt. De son côté, le F.N.L.P.K. s’empare de Svay Chhek (nord-ouest).
22 novembre 89 : Accord de coopération médicale entre la Croix Rouge suédoise et la Croix Rouge de l’État du Cambodge (EdC).
23 novembre 89 : Pour la première fois depuis le début des années 1970, le Programme des Nations Unies pour le développement (P.N.U.D.) présente un rapport sur la situation au Cambodge. Il montre l’état lamentable dans lequel l’isolement du pays maintient les populations.
24 novembre 89 : Le ministre australien des Affaires étrangères, M. Gareth Evans, présente au Sénat les grandes lignes d’un nouveau plan de paix qui tente de surmonter la principale difficulté : celle du gouvernement transitoire, de sa composition et de son rôle. Il propose la présence d’une administration transitoire placée sous l’autorité directe des Nations Unies entre le cessez-le-feu et les élections. Cette solution sera acceptée par Sihanouk mais rejetée par la Chine (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753). Les KR se rallient par tactique à ce plan qui reçoit l'aval des autres formations du GCKD et de l'EdC (Cesari, 1995, pp. 279-280).
27 novembre 89 : Sihanouk déclare qu’il accepte certains éléments du plan australien.
29 novembre 89 : Les autorités britanniques menacent de « rapatriement volontaire » les réfugiés vietnamiens résidant sur le territoire de Hong-Kong (voir 12 décembre) (Bui Xuan Quang, 2000, p. 753).