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par Jean-François Jagielski

« Décembre 1988 » : différence entre les versions

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Décembre 88 : Intense activité diplomatique pour le règlement du dossier cambodgien : révélation de la rencontre du 30 octobre ; négociations entre la Thaïlande et le Laos sur les questions frontalières ; rétablissement de relations commerciales entre le Laos et la Chine ; promesse d’un retrait total des armées vietnamiennes pour fin 1989 avec prévision d’intervention des Casques bleus au Cambodge ; derniers incidents frontaliers entre la Chine et le Vietnam             avec une reprise des échanges commerciaux.


Selon le ministre vietnamien des Affaires étrangères : « Le dossier cambodgien est débloqué et son règlement pourra avoir lieu en 1989. » Demeure un point noir : l’absence d’avancées notables entre les représentants du gouvernement cambodgien (Hun Sen) et Sihanouk au cours des diverses rencontres à Fère-en-Tardenois et Paris (voir 7 – 8 novembre et 22 décembre) (Férier, 1993, p. 165 ; Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).
1<sup>er</sup> décembre 88 : Visite du ministre des Affaires étrangères chinois Quian Chen à Moscou.
Annonce du retrait (non vérifiable) de 18 000 soldats vietnamiens du Cambodge (Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).
13 décembre 88 : Le Vietnam annonce de nouvelles mesures pour redresser l’économie du pays (Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).
14 décembre 88 : Khieu Samphan rencontre Sihanouk à Fère-en-Tardenois. Il apporte son soutien au plan en 5 points (voir 24 – 28 juillet) et déclare (faussement) que Pol Pot s’est retiré et ne joue plus aucun rôle. Il s’engage à éviter les incidents entre les différentes armées de la coalition.
16 décembre 88 : Hun Sen déclare que Pol Pot est toujours le numéro 1 des Khmers rouges, suivi, dans l’ordre, par Ieng Sary, Son Sen, Ta Mok, Nuon Chea, Ke Pauk et Khieu Samphan. La seule chose qui ait changé est le numéro de code de Pol Pot qui de « 870 » est devenu « 87 ».
17 - 18 décembre 88 : A Paris, congrès mondial du F.U.N.C.I.N.P.E.C. : Sihanouk traite Hun Sen de « borgne », de « traître », de « valet des Vietnamiens », de « Quisling ». Parlant de Khieu Samphan, il dit : « C’est un assassin, mais pas un traître. »
22 décembre 88 : Réunion du groupe de travail quadripartite créé à Fère-en-Tardenois dans les locaux de l’ancienne ambassade du Cambodge à Paris. C’est à nouveau un échec.

Dernière version du 13 août 2025 à 18:18

Décembre 88 : Intense activité diplomatique pour le règlement du dossier cambodgien : révélation de la rencontre du 30 octobre ; négociations entre la Thaïlande et le Laos sur les questions frontalières ; rétablissement de relations commerciales entre le Laos et la Chine ; promesse d’un retrait total des armées vietnamiennes pour fin 1989 avec prévision d’intervention des Casques bleus au Cambodge ; derniers incidents frontaliers entre la Chine et le Vietnam             avec une reprise des échanges commerciaux.

Selon le ministre vietnamien des Affaires étrangères : « Le dossier cambodgien est débloqué et son règlement pourra avoir lieu en 1989. » Demeure un point noir : l’absence d’avancées notables entre les représentants du gouvernement cambodgien (Hun Sen) et Sihanouk au cours des diverses rencontres à Fère-en-Tardenois et Paris (voir 7 – 8 novembre et 22 décembre) (Férier, 1993, p. 165 ; Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).


1er décembre 88 : Visite du ministre des Affaires étrangères chinois Quian Chen à Moscou.

Annonce du retrait (non vérifiable) de 18 000 soldats vietnamiens du Cambodge (Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).


13 décembre 88 : Le Vietnam annonce de nouvelles mesures pour redresser l’économie du pays (Bui Xuan Quang, 2000, p. 746).


14 décembre 88 : Khieu Samphan rencontre Sihanouk à Fère-en-Tardenois. Il apporte son soutien au plan en 5 points (voir 24 – 28 juillet) et déclare (faussement) que Pol Pot s’est retiré et ne joue plus aucun rôle. Il s’engage à éviter les incidents entre les différentes armées de la coalition.


16 décembre 88 : Hun Sen déclare que Pol Pot est toujours le numéro 1 des Khmers rouges, suivi, dans l’ordre, par Ieng Sary, Son Sen, Ta Mok, Nuon Chea, Ke Pauk et Khieu Samphan. La seule chose qui ait changé est le numéro de code de Pol Pot qui de « 870 » est devenu « 87 ».


17 - 18 décembre 88 : A Paris, congrès mondial du F.U.N.C.I.N.P.E.C. : Sihanouk traite Hun Sen de « borgne », de « traître », de « valet des Vietnamiens », de « Quisling ». Parlant de Khieu Samphan, il dit : « C’est un assassin, mais pas un traître. »


22 décembre 88 : Réunion du groupe de travail quadripartite créé à Fère-en-Tardenois dans les locaux de l’ancienne ambassade du Cambodge à Paris. C’est à nouveau un échec.

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