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Mai 83 : Arrivée au Cambodge du prince Norodom Ranariddh, l’un des fils de Sihanouk. Il est censé assurer une meilleure coordination entre le F.U.N.C.I.N.P.E.C., l’A.N.S. et le F.N.L.K.P. de Son Sann. Il doit réorganiser les forces armées nationalistes. L’A.N.S. demeure cependant divisée entre les quatre factions qui la composent (voir 1<sup>er</sup> mai 1981) et il faudra du temps pour que les choses évoluent dans le bon sens. Ne contrôlant que quelques camps dont elles ne peuvent guère détourner l’aide humanitaire, les forces sihanoukistes souffrent d’une pénurie de vivres, de médicaments et d’armements (Regaud, 1992, pp. 88-89). | |||
De mai à juin 83 : Plus de 9 000 villageois fuient la province de Siem Reap et se réfugient dans la région d’Ampil contrôlée par le F.N.L.P.K. Ils n’acceptent plus les traitements infligés par les autorités provinciales et les forces vietnamiennes. | De mai à juin 83 : Plus de 9 000 villageois fuient la province de Siem Reap et se réfugient dans la région d’Ampil contrôlée par le F.N.L.P.K. Ils n’acceptent plus les traitements infligés par les autorités provinciales et les forces vietnamiennes. | ||
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21 mai 83 : Retour de Sihanouk à Pékin (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733). | 21 mai 83 : Retour de Sihanouk à Pékin (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733). | ||
25 mai 83 : Un service de renseignements vietnamien, baptisé K-10, s’installe au Cambodge. | |||
Dernière version du 12 décembre 2025 à 10:28
Mai 83 : Arrivée au Cambodge du prince Norodom Ranariddh, l’un des fils de Sihanouk. Il est censé assurer une meilleure coordination entre le F.U.N.C.I.N.P.E.C., l’A.N.S. et le F.N.L.K.P. de Son Sann. Il doit réorganiser les forces armées nationalistes. L’A.N.S. demeure cependant divisée entre les quatre factions qui la composent (voir 1er mai 1981) et il faudra du temps pour que les choses évoluent dans le bon sens. Ne contrôlant que quelques camps dont elles ne peuvent guère détourner l’aide humanitaire, les forces sihanoukistes souffrent d’une pénurie de vivres, de médicaments et d’armements (Regaud, 1992, pp. 88-89).
De mai à juin 83 : Plus de 9 000 villageois fuient la province de Siem Reap et se réfugient dans la région d’Ampil contrôlée par le F.N.L.P.K. Ils n’acceptent plus les traitements infligés par les autorités provinciales et les forces vietnamiennes.
1er mai 83 : Les ministres des affaires étrangères de l’A.S.E.A.N. condamnent les incursions vietnamiennes en territoire thaïlandais.
2 mai 83 : Second retrait partiel (ou simple rotation ?) des troupes vietnamiennes au Cambodge (10 000 hommes) (Férier, 1993, p. 165). L’effectif des troupes d’occupation est alors estimé à environ 150 000 hommes. Les KR ne cessent aucunement les opérations de harcèlement et de guérilla.
4 mai 83 : Des membres de la guérilla antivietnamienne attaquent un marché à Phnom Penh (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733).
11 mai 83 : Selon un rapport de l’O.N.U., 60 % des enfants cambodgiens souffrent de malnutrition (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733).
12 mai 83 : Visite de Khieu Tirith (épouse de Ieng Sary, secrétaire générale du ministère des Affaires étrangères du mouvement khmer rouge replié dans les maquis à la frontière thaïlandaise) au Japon où elle rencontre le vice-ministre des Affaires étrangères nippon.
15 mai 83 : Selon la Thaïlande, les Vietnamiens ont opéré non un second retrait partiel mais de simples « rotations de troupes » (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733).
21 mai 83 : Retour de Sihanouk à Pékin (Bui Xuan Quang, 2000, p. 733).
25 mai 83 : Un service de renseignements vietnamien, baptisé K-10, s’installe au Cambodge.
