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par Jean-François Jagielski

« Katzenbach (De Belleville) Nicholas » : différence entre les versions

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Katzenbach (De Belleville) Nicholas : De 1950 à 1952, il est avocat-conseil au Bureau du conseiller général du secrétaire de l'armée de l'Air. Il a enseigné à la faculté de la Rutgers Law School de 1950 à 1951 puis il a été professeur associé de droit à Yale de 1952 à 1956 puis à l’université de Chicago de 1956 à 1960. Il a ensuite travaillé au ministère américain de la Justice en tant que procureur général adjoint du Bureau des conseillers juridiques en 1961-1962 et en tant que procureur général adjoint, nommé par Kennedy en 1962. Après son assassinat, Katzenbach continue à servir dans l'administration Johnson.

Le 11 février 1965, LBJ le nomme 65e procureur général des États-Unis, fonction qu’il occupera jusqu'au 2 octobre 1966. Il a ensuite occupé le poste de sous-secrétaire d'État d’octobre 1966 à janvier 1969. Selon McN, Johnson l’aurait nommé au poste de sous-secrétaire d’État pour faire face aux insuffisances de Dean Rusk (McNamara, 1996, p. 257).

En tant que procureur général, Katzenbach soutient la légalité de l’engagement militaire américain au S-V, notamment au moment de la résolution du Tonkin en août 1964. Son engagement juridique en faveur du conflit sera dévoilé lors de la publication des Pentagon’s Papers en 1971. Il est par la suite beaucoup plus réservé sur cette question, notamment à partir du début mai 1967, moment où il se déclare « totalement opposé » à la tenue d’opérations terrestres au N-V contre l’avis du général Wheeler (président des chefs d’état-major). Il se rend à plusieurs reprises au Vietnam, notamment en juillet 1967 en compagnie de McN et Wheeler. A son retour, il évoque auprès de LBJ une question qui le taraude déjà, celle du soutien de l’opinion publique américaine. Fin 1967-début 1968, il produit un mémorandum adressé au président dans lequel il pose la question : « La tortue du progrès [de l’engagement] au Vietnam peut-elle devancer le lièvre de la dissidence intérieure ? » Après le départ de McN et l’offensive du Têt en 1968, Katzenbach va s’investir dans une filière diplomatique visant à trouver une issue négociée au conflit. Il demeure à son poste jusqu’en juin 1969 et fait partie des responsables  qui travaillent activement à faire avancer les pourparlers de paix à Paris.

En septembre 2008, Katzenbach a publié Some of It Was Fun : Working with JFK and LBJ, un mémoire qui retrace ses années de service au sein du gouvernement.

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