Dernière modification le il y a 2 semaines
par Jean-François Jagielski

« Collins J. Lawton (général) » : différence entre les versions

(Page créée avec « '''Collins J. Lawton (général)''' : Après la guerre, chef d'état-major des forces terrestres de l'armée de terre américaine d'août à décembre 1945, puis directeur de l'information de l'armée jusqu'en 1947, date à laquelle il est nommé vice-commandant d'état-major de l'armée de terre puis est promu major-général en 1948. Il accède à la fonction de chef d'état-major de l'armée de terre en 1949 et le demeure jusqu'à la fin de la guerre de Coré... »)
 
(Aucune différence)

Dernière version du 19 novembre 2025 à 09:45

Collins J. Lawton (général) : Après la guerre, chef d'état-major des forces terrestres de l'armée de terre américaine d'août à décembre 1945, puis directeur de l'information de l'armée jusqu'en 1947, date à laquelle il est nommé vice-commandant d'état-major de l'armée de terre puis est promu major-général en 1948.

Il accède à la fonction de chef d'état-major de l'armée de terre en 1949 et le demeure jusqu'à la fin de la guerre de Corée en 1953. À ce titre, il vient en octobre 1951 en Indochine pour évaluer l’aide à apporter aux Français. Puis il devient le premier représentant américain au Comité militaire de l'O.T.A.N. entre 1953 et octobre 1954, date à laquelle il est envoyé avec rang d'ambassadeur au Vietnam.

Eisenhower le nomme comme son représentant au S-V. Collins devient alors une sorte de super-ambassadeur, nommé le 29 octobre 1954. Cette nomination lui vaut le respect de Diem et l’oblige à travailler en étroite collaboration avec le général Ély dont les troupes occupent toujours le Vietnam jusqu’en 1955. Les rapports d’abord difficiles entre les deux hommes s’amélioreront avec le temps. Ils signent les accords Ély-Collins qui marquent un premier engagement soutenu des U.S.A. au Vietnam. Les États-Unis s'engagent à assurer l'entretien des forces armées vietnamiennes que la France doit rendre complètement autonomes au 1er juillet 1955, en octroyant directement leur aide financière au gouvernement sud-vietnamien et non plus aux Français.

Ardent défenseur de Diem dans un premier temps, Collins constate assez rapidement, dès décembre 1954, que ce dernier, fortement soutenu par l’administration américaine, n’est plus l’homme de la situation. Il est peu écouté sur ce point. En avril 1955, ne parvenant à se faire entendre à Washington, il retrouve son poste à l'O.T.A.N. et prendra sa retraite en mars 1956.

💬 Commentaires

Chargement en cours...