(Page créée avec « '''Bundy William Putnam''' : Aussi surnommé « Bill ». Gendre de Dean Acheson, ancien secrétaire d’État. Démocrate, opposé au Maccarthysme. Grande carrière universitaire. A fréquenté la ''Groton School'', l'Université de Yale puis est entré à la ''Harvard Law School'' où il a acquis une formation d’avocat. Pendant la SGM, il est parti rejoindre l'''Army Signal Corps'' et travaille en collaboration avec les services secrets britanniques dans les... ») |
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Dernière version du 18 novembre 2025 à 16:52
Bundy William Putnam : Aussi surnommé « Bill ». Gendre de Dean Acheson, ancien secrétaire d’État. Démocrate, opposé au Maccarthysme. Grande carrière universitaire. A fréquenté la Groton School, l'Université de Yale puis est entré à la Harvard Law School où il a acquis une formation d’avocat.
Pendant la SGM, il est parti rejoindre l'Army Signal Corps et travaille en collaboration avec les services secrets britanniques dans les services de codages.
Recruté par la C.I.A. de 1951 à 1961 en tant qu'analyste comme assistant du secrétaire adjoint à la Défense pour les Affaires de sécurité nationale, Paul Mitze, puis a travaillé pour McGeorge Bundy, son frère devenu secrétaire d’État à la défense nationale dans l’administration Kennedy (21 janvier 1961). En 1960, il quitte la C.I.A. pour devenir directeur du personnel de la Commission d'Eisenhower sur les objectifs nationaux. Sous-secrétaire à la Défense chargé des Affaires de Sécurité internationale de 1961 à 1964, poste où il dépend de McNamara puis de son successeur, Clark Clifford. Malgré les désillusions de plus en plus affirmées de ses deux supérieurs, il demeure un « faucon » optimiste.
Pendant une grande partie de l'Administration LBJ et Nixon, de février 1964 à 1969, il a été secrétaire d'État adjoint aux affaires de l'Asie de l'Est et du Pacifique (en remplaçant Roger Hilsman) mais aussi sous-directeur de la C.I.A. en 1964. LBJ ne l’aimait guère pour son dédain à son égard et l’appelait « l’autre Bundy ». Selon Halberstam, il est un « mandarin classique, impérieux et sévère pour ceux qui travaillaient avec lui, obséquieux pour ses supérieurs, et ne connaissant pratiquement pas ce que c’était que des relations d’égal à égal. Il ne prenait pas d’avis de ses subordonnés et ne supportait aucune faiblesse ; on estimait en fait à l’époque 1964 que ceux qui nourrissaient vraiment des doutes à propos du Vietnam ne pouvaient pas travailler dans son service. » (Halberstam, 1974, pp. 415-418).