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Bidault Georges : Fondateur du M.R.P., parti majoritaire. Il joue un rôle dans toutes les phases du conflit. Ministre des Affaires étrangères de septembre 1944 à décembre 1946 nommé par De Gaulle. Troisième président du Conseil du G.P.R.F. du 24 juin au 16 décembre 1946 au moment de la conférence de Fontainebleau qui se solde par la signature d’un fragile modus vivendi entre HCM et Moutet. Il reconnaît la R.D.V. mais uniquement dans le cadre de L’Union française. Il n’a jamais HCM rencontré en tête à tête. Il est favorable à la solution Bao Daï mais en lui offrant le minimum. Il s’opposera comme ministre des Affaires étrangères (gouvernement Ramadier 1) aux larges ouvertures de Bollaert dans son projet de discours de Hadong (7 mai 1947) où le mot « indépendance » sera rayé.
Bidault redevient Président du Conseil le 29 octobre 1949. Toujours favorable à la solution Bao Daï, il ratifie les accords avec les États associés, lutte contre les communistes, gère l’affaire dite des généraux. Il doit gérer le côté guerre froide du conflit : la Chine et l’U.R.S.S. reconnaissent la R.D.V. ; Les U.S.A. et la Grande Bretagne l’État baodaïste. Bidault se range du côté occidental et obtient l’aide américaine. La défaite de la R.C. 4 ne change rien à sa politique. : lutter contre le communisme, ne pas lâcher l’Indochine en la maintenant dans l’Union française.
Ministre de la Défense sous les gouvernements Pleven et Faure (11 août 1951 - 8 mars 1952). Ministre des Affaires étrangères sous les gouvernements Meyer et Laniel (8 janvier 1953 - 19 juin 1954). Il participe à la conférence de Berlin de janvier 1954 où il obtient que l’on discute du sort de l’Indochine à Genève avec l’espoir que ses soutiens lâchent la R.D.V. Dien Bien Phu le fait déchanter. Il négocie jusqu’au 19 juin à Genève avec la Chine, y compris après la chute du gouvernement Laniel le 12. Mais son influence s’arrêtera à cette date (Cadeau, Cochet, Porte, 2021, p. 139-141 ; Sirinelli, 1995, p. 138-142 ; Dalloz, 2006, p. 32-34).