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par Jean-François Jagielski

« Beaufre André (colonel) » : différence entre les versions

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Beaufre André (colonel) : Saint-cyrien. Longue carrière au sein de l’armée d’Afrique. Chef du 3e Bureau de la 1ère Armée durant la SGM.

Volontaire pour l’Extrême-Orient qu’il rejoint en 1947 avec le grade de colonel. Commande alors une demi-brigade de marche de tirailleurs marocains.  A l’automne 1947, il est engagé dans l’opération Lison faisant partie d’une vaste offensive française d’encerclement en tenaille du Viet Bac conjuguée à l’opération Léa. Ses troupes sont dirigées sur la R.C. 4. avec pour objectif de reprendre Cao Bang. Les moyens dont il dispose sont importants : 7 000 hommes, 62 blindés légers, 620 véhicules. Ses 300 parachutistes épaulés par une colonne à pied reprendront Cao Bang. Valluy étant insatisfait des résultats de la première offensive, Beaufre participe également à l’opération Ceinture. Les deux opérations se soldent par un demi-échec. Il sera l’un des rares participants à rédiger une « Étude sur les enseignements tirés des opérations de l’automne 1947 » qui montre la fragilité et les limites de cette campagne.

Nommé adjoint du général Boyer de Latour, commissaire de la République et commandant des troupes d’Indochine du Sud. Du fait de leur expérience marocaine commune, ils obtiennent de bons résultats en termes de pacification.

Rapatrié en 1949, il rejoint l’état-major de l’Union occidentale commandé par De Lattre de Tassigny. Il suit ce dernier lors de son affectation en Indochine en décembre 1950. Il couvre Hanoi au moment de la bataille de Vinh Yen. En janvier 1951, il est engagé dans le secteur Tien – Monkay et participe à l’une des premières victoires de De Lattre. Souffrant d’une affectation cardiaque, il doit cependant être rapatrié.

A son retour en Indochine, il commande la 2e division de marche du Tonkin qui regroupe plusieurs groupes mobiles et mène sous les ordres du général De Linarès, commandant les forces terrestres du Nord-Vietnam,  une série d’opérations d’assainissement du delta. Il quitte à nouveau l’Indochine.

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