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Avril 42 : Le « manifeste du Vietminh » se répand dans le Sud (Isoart, 1982, pp. 161-162). | |||
Le ministère des Colonies informe Decoux qu'il a reçu de Pétain son insigne personnel, « la francisque gallique ». Selon lui, il ne portera jamais cette décoration (Decoux, 1949, p. 360). | |||
12 avril 42 : En réponse à la demande de l’Ambassadeur français à Washington, Summer Welles (sous-secrétaire d’État américain) fait savoir au gouvernement de Vichy que les États-Unis « reconnaissent la souveraineté du peuple de France sur le territoire français et les possessions françaises d’outre-mer [et] souhaitent ardemment que soit rétablie l’indépendance de la France et l’intégrité du territoire français » (Isoart, 1982, p. 188). Ce que confirmera plus tard Robert Murphy (représentant de Roosevelt à Alger) au général Giraud (voir 2 novembre). Mais ces déclarations de pure forme sont en parfaites contradictions avec ce que pense vraiment Roosevelt, totalement opposé à une restauration de l’idée coloniale française (Franchini 1, 1988, p. 175 ; De Folin, 1993, p. 64). | |||
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13 avril 42 : En réponse à une demande de clarification de l’ambassadeur de France à Washington, le sous-secrétaire d’État américain Sumner Welles déclare publiquement que les États-Unis « reconnaissent la souveraineté du peuple de France sur le territoire français [et] souhaitent ardemment que soit rétablie l’indépendance de la France et l’intégrité du territoire français. » Des assurances similaires sont données à d’autres personnalités politiques françaises quant au retour à la France de ses possessions d’outre-mer après la fin de la guerre (Isoart, 1982, p. 188). | |||
Dernière version du 9 novembre 2025 à 16:57
Avril 42 : Le « manifeste du Vietminh » se répand dans le Sud (Isoart, 1982, pp. 161-162).
Le ministère des Colonies informe Decoux qu'il a reçu de Pétain son insigne personnel, « la francisque gallique ». Selon lui, il ne portera jamais cette décoration (Decoux, 1949, p. 360).
12 avril 42 : En réponse à la demande de l’Ambassadeur français à Washington, Summer Welles (sous-secrétaire d’État américain) fait savoir au gouvernement de Vichy que les États-Unis « reconnaissent la souveraineté du peuple de France sur le territoire français et les possessions françaises d’outre-mer [et] souhaitent ardemment que soit rétablie l’indépendance de la France et l’intégrité du territoire français » (Isoart, 1982, p. 188). Ce que confirmera plus tard Robert Murphy (représentant de Roosevelt à Alger) au général Giraud (voir 2 novembre). Mais ces déclarations de pure forme sont en parfaites contradictions avec ce que pense vraiment Roosevelt, totalement opposé à une restauration de l’idée coloniale française (Franchini 1, 1988, p. 175 ; De Folin, 1993, p. 64).
13 avril 42 : En réponse à une demande de clarification de l’ambassadeur de France à Washington, le sous-secrétaire d’État américain Sumner Welles déclare publiquement que les États-Unis « reconnaissent la souveraineté du peuple de France sur le territoire français [et] souhaitent ardemment que soit rétablie l’indépendance de la France et l’intégrité du territoire français. » Des assurances similaires sont données à d’autres personnalités politiques françaises quant au retour à la France de ses possessions d’outre-mer après la fin de la guerre (Isoart, 1982, p. 188).