Aucun résumé des modifications |
Aucun résumé des modifications |
||
| Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
11 mars 41 : | 11 mars 41 : Accord franco-thaïlandais de Tokyo. Le Japon contraint le régime de Vichy à céder au Siam (Thaïlande) la province cambodgienne de Battambang et une partie des provinces de Siem Reap, Kompong Thom et Stung Teng (Sihanouk, 1979, p. 231). La France est lésée et devra lui céder trois provinces cambodgiennes et deux laotiennes (voir 9 mai). | ||
Suite à la signature de cet accord, la souveraineté française en Indochine est désormais assez dérisoire : les Japonais négocient directement avec les Allemands qui font plier le gouvernement de Vichy. | |||
22 mars 41 : La répression est plus que jamais d’actualité au Vietnam. A cette date, les cours martiales de Hanoi et Saigon ont prononcé 54 condamnations à mort, 64 aux travaux forcés à perpétuité, 331 aux travaux forcés. Les condamnations à mort affectent ceux qui sont considérés comme des meneurs du P.C.I. et il n’est pas rare que Decoux refuse les recours en grâce. L’appareil répressif aura tendance à s’amoindrir passablement dans le courant de l’été car les autorités françaises veulent pas que les condamnés deviennent des martyrs de la cause du VM (Cadeau, 2019, pp. 72-73). | |||
Version du 4 novembre 2025 à 18:45
11 mars 41 : Accord franco-thaïlandais de Tokyo. Le Japon contraint le régime de Vichy à céder au Siam (Thaïlande) la province cambodgienne de Battambang et une partie des provinces de Siem Reap, Kompong Thom et Stung Teng (Sihanouk, 1979, p. 231). La France est lésée et devra lui céder trois provinces cambodgiennes et deux laotiennes (voir 9 mai).
Suite à la signature de cet accord, la souveraineté française en Indochine est désormais assez dérisoire : les Japonais négocient directement avec les Allemands qui font plier le gouvernement de Vichy.
22 mars 41 : La répression est plus que jamais d’actualité au Vietnam. A cette date, les cours martiales de Hanoi et Saigon ont prononcé 54 condamnations à mort, 64 aux travaux forcés à perpétuité, 331 aux travaux forcés. Les condamnations à mort affectent ceux qui sont considérés comme des meneurs du P.C.I. et il n’est pas rare que Decoux refuse les recours en grâce. L’appareil répressif aura tendance à s’amoindrir passablement dans le courant de l’été car les autorités françaises veulent pas que les condamnés deviennent des martyrs de la cause du VM (Cadeau, 2019, pp. 72-73).
