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4 juillet 81 : Truong Chinh devient chef de l’État au Vietnam. Il occupera ce poste jusqu’au 14 juin 1987. | 4 juillet 81 : Truong Chinh devient chef de l’État au Vietnam. Il occupera ce poste jusqu’au 14 juin 1987. | ||
13 - 17 juillet 81 : '''Conférence sur le Cambodge à New-York sous les auspices de l’O.N.U. et sur une initiative de l’A.S.E.A.N.''' mais en l’absence de l’U.R.S.S. et surtout du Vietnam. Le Laos et le gouvernement cambodgien provietnamien ont également boycotté cette conférence. Le Vietnam dénonce « une nouvelle intrigue politique visant à abuser l'O.N.U. pour préparer d'autres actes d'ingérence dans les affaires du Cambodge ». Les représentants cambodgiens des trois factions opposées à l’occupation vietnamienne (F.U.N.C.I.N.P.E.C. sihanoukiste, F.N.L.K.P. de Son Sann et KR), sont toujours très divisés (Férier, 1993, p. 164). | 13 - 17 juillet 81 : '''Conférence sur le Cambodge à New-York sous les auspices de l’O.N.U. et sur une initiative de l’A.S.E.A.N.''' mais en l’absence de l’U.R.S.S. et surtout du Vietnam. Le Laos et le gouvernement cambodgien provietnamien ont également boycotté cette conférence. Le Vietnam dénonce « une nouvelle intrigue politique visant à abuser l'O.N.U. pour préparer d'autres actes d'ingérence dans les affaires du Cambodge ». Les représentants cambodgiens des trois factions opposées à l’occupation vietnamienne (F.U.N.C.I.N.P.E.C. sihanoukiste, F.N.L.K.P. de Son Sann et KR), sont toujours très divisés (Férier, 1993, p. 164). | ||
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2 juillet 81 : Gouvernement provietnamien de Pen Sovan succédant à celui de Heng Sarim. Il demeurera en place jusqu’au 4 décembre (Jennar, 1995, p. 171).
Sihanouk est reçu par le nouveau ministre des Relations extérieures français Claude Cheysson puis par le nouveau président de la République François Mitterrand (Cambacérès, 2013, p. 294). A la sortie de son entretien avec Cheysson, Sihanouk estime que la future conférence qui doit se tenir à l’O.N.U. (voir 1er juin) est vouée à l’échec.
4 juillet 81 : Truong Chinh devient chef de l’État au Vietnam. Il occupera ce poste jusqu’au 14 juin 1987.
13 - 17 juillet 81 : Conférence sur le Cambodge à New-York sous les auspices de l’O.N.U. et sur une initiative de l’A.S.E.A.N. mais en l’absence de l’U.R.S.S. et surtout du Vietnam. Le Laos et le gouvernement cambodgien provietnamien ont également boycotté cette conférence. Le Vietnam dénonce « une nouvelle intrigue politique visant à abuser l'O.N.U. pour préparer d'autres actes d'ingérence dans les affaires du Cambodge ». Les représentants cambodgiens des trois factions opposées à l’occupation vietnamienne (F.U.N.C.I.N.P.E.C. sihanoukiste, F.N.L.K.P. de Son Sann et KR), sont toujours très divisés (Férier, 1993, p. 164).
Le 15, au cours d’une réunion de travail, vive altercation entre le représentant de l’A.S.E.A.N. et l’ambassadeur de Chine à l’O.N.U. lorsque ce dernier se réfère au droit international pour défendre les KR. Pour le premier, ce droit ne « s’applique pas à cette bande de barbares » et de faire un historique des horreurs perpétrées par les KR (Chanda, 1987, pp. 317-318).
La conférence accepte cependant une demande chinoise selon laquelle, après mise en place d’un cessez-le-feu, on procéderait au retrait des forces vietnamiennes et que des élections seraient supervisées par l’O.N.U., tout en affirmant que les Khmers rouges ne devraient pas être désarmés. Le prince Sihanouk - qui ne participe pas à la conférence - ainsi que les gouvernements de Hanoï et de Phnom Penh rejettent la résolution adoptée par la conférence. Une structure permanente onusienne de la conférence est cependant créée.
23 – 24 juillet 81 : Nouvelles mesures de dissuasion de la Thaïlande à l’égard des réfugiés indochinois (Bui Xuan Quang, 2000, p. 724).
