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par Jean-François Jagielski

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6 – 7 octobre 87 : Le secrétaire général du P.C.V. Nguyen Van Linh amorce une libéralisation du régime. Il invite les intellectuels  et les artistes à s’exprimer plus librement, à      « ne plus courber la plume ». Il conçoit ce changement de cap comme « une révolution dans la révolution » : « Le Renouveau [voir décembre 1986] est une révolution en profondeur et radicale : renouveau de la pensée, des politiques, de l’organisation, renouvellement des cadres […] Les dirigeants conservateurs, responsables des erreurs et hostiles à un véritable renouveau ne sauraient rester à leurs postes. » (Guillemot, 2018, pp. 237-238).
6 – 7 octobre 87 : Le secrétaire général du P.C.V. Nguyen Van Linh amorce une libéralisation du régime. Il invite les intellectuels  et les artistes à s’exprimer plus librement, à      « ne plus courber la plume ». Il conçoit ce changement de cap comme « une révolution dans la révolution » : « Le Renouveau [voir décembre 1986] est une révolution en profondeur et radicale : renouveau de la pensée, des politiques, de l’organisation, renouvellement des cadres […] Les dirigeants conservateurs, responsables des erreurs et hostiles à un véritable renouveau ne sauraient rester à leurs postes. » (Guillemot, 2018, pp. 237-238)
 
 


8 octobre 87 : '''En réponse au plan en 8 points du G.C.K.D. qui n’a pas abouti''' (voir 17 mars 1986), '''la R.P.K. (provietnamienne) publie une déclaration en 5 points pour une solution au problème du Cambodge''' appelant à : 1) une rencontre entre la R.P.K. et Sihanouk, 2) un retrait complet des troupes vietnamiennes simultanément à l’arrêt de toute aide étrangère et de toute hospitalité aux forces du G.C.K.D., 3) des élections générales en présence d’observateurs étrangers en vue de former un gouvernement de coalition pratiquant une politique de neutralité et de non-alignement, 4) des négociations avec la Thaïlande en vue d’établir une frontière sûre et pacifiée et d’organiser le rapatriement volontaire des réfugiés, 5) l’organisation d’une conférence internationale pour garantir les accords conclus avec la participation des deux gouvernements cambodgiens, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, du Vietnam, de l’Inde et d’autres pays. Cette déclaration provoque d’intenses consultations diplomatiques.
8 octobre 87 : '''En réponse au plan en 8 points du G.C.K.D. qui n’a pas abouti''' (voir 17 mars 1986), '''la R.P.K. (provietnamienne) publie une déclaration en 5 points pour une solution au problème du Cambodge''' appelant à : 1) une rencontre entre la R.P.K. et Sihanouk, 2) un retrait complet des troupes vietnamiennes simultanément à l’arrêt de toute aide étrangère et de toute hospitalité aux forces du G.C.K.D., 3) des élections générales en présence d’observateurs étrangers en vue de former un gouvernement de coalition pratiquant une politique de neutralité et de non-alignement, 4) des négociations avec la Thaïlande en vue d’établir une frontière sûre et pacifiée et d’organiser le rapatriement volontaire des réfugiés, 5) l’organisation d’une conférence internationale pour garantir les accords conclus avec la participation des deux gouvernements cambodgiens, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, du Vietnam, de l’Inde et d’autres pays. Cette déclaration provoque d’intenses consultations diplomatiques.




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30 octobre 87 : Visite de premier ministre vietnamien à Moscou (Bui Xuan Quang, 2000, p. 741).
 
​30 octobre 87 : Visite de premier ministre vietnamien à Moscou (Bui Xuan Quang, 2000, p. 741).


​Fin octobre 87 : Sihanouk (toujours en retrait depuis le 7 mai) se rend à New York. Il a des discussions avec les différentes parties et préconise des discussions avec la R.P.K. Pékin préconise que Sihanouk reprenne du service et accepte de prendre la tête d’un Cambodge où ni les KR ni le provietnamien Heng Sarim n’aient une influence déterminante.
​Fin octobre 87 : Sihanouk (toujours en retrait depuis le 7 mai) se rend à New York. Il a des discussions avec les différentes parties et préconise des discussions avec la R.P.K. Pékin préconise que Sihanouk reprenne du service et accepte de prendre la tête d’un Cambodge où ni les KR ni le provietnamien Heng Sarim n’aient une influence déterminante.

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5 octobre 87 : La R.P.K. (provietnamienne) se dit prête à réserver une « position élevée » à Sihanouk (en retrait, voir 7 mai) dans un futur gouvernement pour un Cambodge pacifique, indépendant, démocratique, non aligné et neutre. Mais seulement après que des élections aient eu lieu sous contrôle international. Avec un aval en train de se construire très progressivement, tant à Pékin qu’à Moscou (Richer, 2009, p. 86).

Un MIG-21 vietnamien est abattu par les Chinois (Bui Xuan Quang, 2000, p. 741).


6 – 7 octobre 87 : Le secrétaire général du P.C.V. Nguyen Van Linh amorce une libéralisation du régime. Il invite les intellectuels  et les artistes à s’exprimer plus librement, à « ne plus courber la plume ». Il conçoit ce changement de cap comme « une révolution dans la révolution » : « Le Renouveau [voir décembre 1986] est une révolution en profondeur et radicale : renouveau de la pensée, des politiques, de l’organisation, renouvellement des cadres […] Les dirigeants conservateurs, responsables des erreurs et hostiles à un véritable renouveau ne sauraient rester à leurs postes. » (Guillemot, 2018, pp. 237-238)


8 octobre 87 : En réponse au plan en 8 points du G.C.K.D. qui n’a pas abouti (voir 17 mars 1986), la R.P.K. (provietnamienne) publie une déclaration en 5 points pour une solution au problème du Cambodge appelant à : 1) une rencontre entre la R.P.K. et Sihanouk, 2) un retrait complet des troupes vietnamiennes simultanément à l’arrêt de toute aide étrangère et de toute hospitalité aux forces du G.C.K.D., 3) des élections générales en présence d’observateurs étrangers en vue de former un gouvernement de coalition pratiquant une politique de neutralité et de non-alignement, 4) des négociations avec la Thaïlande en vue d’établir une frontière sûre et pacifiée et d’organiser le rapatriement volontaire des réfugiés, 5) l’organisation d’une conférence internationale pour garantir les accords conclus avec la participation des deux gouvernements cambodgiens, des cinq membres permanents du Conseil de sécurité, du Vietnam, de l’Inde et d’autres pays. Cette déclaration provoque d’intenses consultations diplomatiques.



14 octobre 87 : L’Assemblée générale de l’O.N.U. adopte la résolution de l’A.S.E.A.N. en faveur du retrait des Vietnamiens du Cambodge par 17 voix pour, 21 contre et 16 abstentions (Bui Xuan Quang, 2000, p. 741).


​30 octobre 87 : Visite de premier ministre vietnamien à Moscou (Bui Xuan Quang, 2000, p. 741).

​Fin octobre 87 : Sihanouk (toujours en retrait depuis le 7 mai) se rend à New York. Il a des discussions avec les différentes parties et préconise des discussions avec la R.P.K. Pékin préconise que Sihanouk reprenne du service et accepte de prendre la tête d’un Cambodge où ni les KR ni le provietnamien Heng Sarim n’aient une influence déterminante.

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