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3 mai 90 : Le département d’État américain annonce que la Chine a fourni de grandes quantités d’armes aux Khmers rouges. | |||
7 mai 90 : Sihanouk annonce qu’il se met en congé de la présidence du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.). Ce sera bref (voir 29 mai). | |||
17 mai 90 : Violents incidents entre étudiants khmers et vietnamiens dans les universités de Hanoi et d’Ho Chi Minh Ville. Ces incidents durent deux semaines. 580 étudiants cambodgiens rentrent alors à Phnom Penh. Les seules explications de ces incidents résident dans la traditionnelle antipathie entre les deux peuples. | |||
21 mai 90 : Fin du « printemps de Phnom Penh ». Les staliniens du régime ont mis Hun Sen en minorité au bureau politique du Parti révolutionnaire du peuple du Kampuchéa (P.R.P.K.) Six personnalités, accusées de vouloir former un nouveau parti, sont arrêtées. D’autres sont mises d’office à la retraite. D’autres encore sont mutées. Toutes sont proches de Hun Sen et connues pour leur libéralisme. L’homme fort est désormais Chea Sim, le président de l’assemblée nationale qui dispose de l’armée, de la police et des services de sécurité. Dans les jours qui suivent d’autres arrestations interviendront et on assistera à une véritable purge de l’appareil dirigeant de l’État du Cambodge. | |||
24 mai 90 : Le président Bush annonce une révision complète de la politique des États-Unis à propos du Cambodge. | |||
A « Site 2 », en Thaïlande, scission au sein du F.N.L.P.K. | |||
Toujours en Thaïlande, le général Sak Sutsakhan crée le Parti Libéral Démocratique. | |||
25 mai 90 : Réunion des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité à New York. Rafeeudin Ahmed, adjoint du Secrétaire général de l’O.N.U., précise les conditions minimales d’une participation de l’O.N.U. : contrôle du cessez-le-feu, arrêt de toute aide militaire étrangère aux différentes factions, élections libres et régulières sous les auspices de l’O.N.U., mise en place d’un système politique qui respecte les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, mise en place de garanties internationales sur l’indépendance, l’intégrité territoriale, la neutralité et l’unité du Cambodge. | |||
29 mai 90 : Sihanouk reprend la présidence du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.). | |||
Dernière version du 15 août 2025 à 08:19
3 mai 90 : Le département d’État américain annonce que la Chine a fourni de grandes quantités d’armes aux Khmers rouges.
7 mai 90 : Sihanouk annonce qu’il se met en congé de la présidence du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.). Ce sera bref (voir 29 mai).
17 mai 90 : Violents incidents entre étudiants khmers et vietnamiens dans les universités de Hanoi et d’Ho Chi Minh Ville. Ces incidents durent deux semaines. 580 étudiants cambodgiens rentrent alors à Phnom Penh. Les seules explications de ces incidents résident dans la traditionnelle antipathie entre les deux peuples.
21 mai 90 : Fin du « printemps de Phnom Penh ». Les staliniens du régime ont mis Hun Sen en minorité au bureau politique du Parti révolutionnaire du peuple du Kampuchéa (P.R.P.K.) Six personnalités, accusées de vouloir former un nouveau parti, sont arrêtées. D’autres sont mises d’office à la retraite. D’autres encore sont mutées. Toutes sont proches de Hun Sen et connues pour leur libéralisme. L’homme fort est désormais Chea Sim, le président de l’assemblée nationale qui dispose de l’armée, de la police et des services de sécurité. Dans les jours qui suivent d’autres arrestations interviendront et on assistera à une véritable purge de l’appareil dirigeant de l’État du Cambodge.
24 mai 90 : Le président Bush annonce une révision complète de la politique des États-Unis à propos du Cambodge.
A « Site 2 », en Thaïlande, scission au sein du F.N.L.P.K.
Toujours en Thaïlande, le général Sak Sutsakhan crée le Parti Libéral Démocratique.
25 mai 90 : Réunion des 5 membres permanents du Conseil de Sécurité à New York. Rafeeudin Ahmed, adjoint du Secrétaire général de l’O.N.U., précise les conditions minimales d’une participation de l’O.N.U. : contrôle du cessez-le-feu, arrêt de toute aide militaire étrangère aux différentes factions, élections libres et régulières sous les auspices de l’O.N.U., mise en place d’un système politique qui respecte les droits de l’Homme et les libertés fondamentales, mise en place de garanties internationales sur l’indépendance, l’intégrité territoriale, la neutralité et l’unité du Cambodge.
29 mai 90 : Sihanouk reprend la présidence du Gouvernement national du Cambodge (G.N.C.).
