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Mai 79 : Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée un maquis nationaliste fort d’environ 10 000 hommes (voir 5 mars), le futur Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.) qui verra officiellement le jour en octobre. | |||
20 mai 79 : Sihanouk, agacé par les sollicitations chinoises (voir Fin février ), quitte Pékin pour la Corée du Nord. | |||
28 mai 79 : Jan Scruggs, l’un des principaux initiateurs du projet de mémorial pour la guerre du Vietnam, annonce la création d’un fonds. Il est aidé par deux vétérans, avocats à Washington, Robert Doubek et John Wheeler. On élabore une stratégie : trouver un terrain à Wahington, choisir un projet lors d’un concours national, financer le mémorial par le biais de dons privés. Le tout devant aboutir en 1982. Le projet a toutefois du mal à réunir de l’argent car il est difficile de commémorer aux États-Unis un conflit qui s’est soldé par une première défaite nationale et qui a autant divisé la nation. Scruggs, dans sa volonté de graver tous les noms des morts sur ce mémorial, est obligé de trouver un compromis : « honorer les hommes, pas la cause ». (Gorin, 2006, p. 22) | |||
28 mai – 3 juin 79 : Aux États-Unis, le Congrès décrète une semaine consacrée aux anciens combattants comme période « de commémoration nationale », de discussion « sur les besoins des vétérans » et des « leçons à tirer de la guerre du Vietnam » (Gorin, 2006, p. 21). | |||
30 mai 79 : Le président des États-Unis Jimmy Carter reçoit une délégation de 500 vétérans. Parmi eux, des vétérans du Vietnam. Selon lui, « la nation n’a pas fait assez pour respecter, honorer, reconnaître et récompenser leur héroïsme particulier. » (Gorin, 2006, p. 21) | |||
Mai – septembre 79 : Sihanouk réside en Corée du Nord, accueilli par Kim II Sung. Lors de leurs entretiens, Sihanouk lui confie vouloir se retirer de toute responsabilité et rentrer en France. Le leader nord-coréen l’en dissuade et l’incite à créer sa propre formation politique, le futur F.U.N.C.I.P.E.C. (Cambacérès, 2013, p. 275). |
Dernière version du 8 août 2025 à 16:28
Mai 79 : Son Sann (ancien ministre de Sihanouk) crée un maquis nationaliste fort d’environ 10 000 hommes (voir 5 mars), le futur Front national de libération du peuple khmer (F.N.L.P.K.) qui verra officiellement le jour en octobre.
20 mai 79 : Sihanouk, agacé par les sollicitations chinoises (voir Fin février ), quitte Pékin pour la Corée du Nord.
28 mai 79 : Jan Scruggs, l’un des principaux initiateurs du projet de mémorial pour la guerre du Vietnam, annonce la création d’un fonds. Il est aidé par deux vétérans, avocats à Washington, Robert Doubek et John Wheeler. On élabore une stratégie : trouver un terrain à Wahington, choisir un projet lors d’un concours national, financer le mémorial par le biais de dons privés. Le tout devant aboutir en 1982. Le projet a toutefois du mal à réunir de l’argent car il est difficile de commémorer aux États-Unis un conflit qui s’est soldé par une première défaite nationale et qui a autant divisé la nation. Scruggs, dans sa volonté de graver tous les noms des morts sur ce mémorial, est obligé de trouver un compromis : « honorer les hommes, pas la cause ». (Gorin, 2006, p. 22)
28 mai – 3 juin 79 : Aux États-Unis, le Congrès décrète une semaine consacrée aux anciens combattants comme période « de commémoration nationale », de discussion « sur les besoins des vétérans » et des « leçons à tirer de la guerre du Vietnam » (Gorin, 2006, p. 21).
30 mai 79 : Le président des États-Unis Jimmy Carter reçoit une délégation de 500 vétérans. Parmi eux, des vétérans du Vietnam. Selon lui, « la nation n’a pas fait assez pour respecter, honorer, reconnaître et récompenser leur héroïsme particulier. » (Gorin, 2006, p. 21)
Mai – septembre 79 : Sihanouk réside en Corée du Nord, accueilli par Kim II Sung. Lors de leurs entretiens, Sihanouk lui confie vouloir se retirer de toute responsabilité et rentrer en France. Le leader nord-coréen l’en dissuade et l’incite à créer sa propre formation politique, le futur F.U.N.C.I.P.E.C. (Cambacérès, 2013, p. 275).