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2 novembre 48 : Truman est réélu au poste de président des U.S.A. | |||
7 novembre 48 : Déclenchement de l’offensive française d’automne avec plus d’un mois de retard, faute d’effectifs. Opération ''Ondine''. Elle touche la région de Vietri et Vinh Ho (au nord-ouest d’Hanoi). Elle vise à reprendre dans le delta du Fleuve Rouge le secteur allant de Hanoi au confluent Fleuve Rouge-Rivière Noire (carte n° 10 ''in'' Teulières, 1979, p. 63). Rien de comparable avec la campagne de l’automne 1947 (voir 14 octobre), il s’agit tout au plus d’une action très localisée durant laquelle des troupes seront débarquées puis repliées. Giap commente dans ses mémoires ces actions de la manière suivante : « Il était difficile de saisir l’intention du général Blaizot dans ces opérations ! » (Giap 1, 2003, pp. 210-211). | |||
8 novembre 48 : Occupation française de Sontay (nord-ouest d’Hanoi). | |||
Le Cambodge devient un État associé (voir 28 novembre) (Bodin, 2004, p. 50). | |||
17 novembre 48 : Dans une conférence de presse, De Gaulle dénonce le manque de résultat de la « solution Bao Daï » : « Actuellement on traîne, on paraît n’avoir rien résolu. On a essayé une solution. Il ne semble pas que cette solution ait apporté ce qu’on avait attendu d’elle. » (cité ''in'' Turpin, 2005, p. 350) | |||
19 - 21 novembre 48 : Occupation française de Vietri (nord-ouest d’Hanoi) et de la R.C. 6. | |||
23 novembre 48 : ''Combat'' publie un appel d’intellectuels opposés au conflit indochinois et réclamant une négociation. Le signent entre autres : André Breton, Jean-Louis Barrault, Simone de Beauvoir, Jean Cocteau, Jean-Marie Domenach, l’Abbé Pierre, Henri Matisse, Emmanuel Mounier, Jean Paulhan, Madeleine Renaud, Jean-Paul Sartre, Vercors (Ruscio, 1992, p. 122). | |||
28 novembre 48 : Sihanouk reçoit une réponse plus que tardive – un an, à un jour prêt… - à une lettre qu’il avait adressée au président de la République Vincent Auriol le 27 novembre 1947, juste avant que ce dernier ait un entretien avec Bao Daï. Dans sa réponse à Sihanouk, Auriol reproduit mot pour mot la formule adressée aux Vietnamiens : « Le gouvernement français reconnaît l’indépendance du Cambodge et cette indépendance n’a d’autres limites que celles découlant de son appartenance à l’Union française. » (Cambacérès, 2013, pp. 77-78) | |||
29 novembre 48 : Le VM réagit à l’offensive d’automne des Français dans le secteur de Vietri par des actions de guérilla. Rien n’est donc réglé dans ce secteur. | |||
30 novembre 48 : Le Comité de Défense nationale réuni à l’Élysée examine la question des effectifs du corps expéditionnaire. Auriol, qui désapprouve le conflit, demande un abattement de 108 600 hommes à 90 800. Le gouvernement ne le suivra pas (voir 31 décembre). | |||
Fin novembre 48 : Giap préside « une réunion du front de la R.C. 5 » (axe Hanoi-Haïphong, voir mai et octobre). Il y définit sa priorité : « […] notre tâche est de faire de Hanoi et Haïphong un théâtre d’opérations acharnées en vue de neutraliser la R.C. 5 […] » (Giap 1, 2003, p. 185). |
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2 novembre 48 : Truman est réélu au poste de président des U.S.A.
7 novembre 48 : Déclenchement de l’offensive française d’automne avec plus d’un mois de retard, faute d’effectifs. Opération Ondine. Elle touche la région de Vietri et Vinh Ho (au nord-ouest d’Hanoi). Elle vise à reprendre dans le delta du Fleuve Rouge le secteur allant de Hanoi au confluent Fleuve Rouge-Rivière Noire (carte n° 10 in Teulières, 1979, p. 63). Rien de comparable avec la campagne de l’automne 1947 (voir 14 octobre), il s’agit tout au plus d’une action très localisée durant laquelle des troupes seront débarquées puis repliées. Giap commente dans ses mémoires ces actions de la manière suivante : « Il était difficile de saisir l’intention du général Blaizot dans ces opérations ! » (Giap 1, 2003, pp. 210-211).
8 novembre 48 : Occupation française de Sontay (nord-ouest d’Hanoi).
Le Cambodge devient un État associé (voir 28 novembre) (Bodin, 2004, p. 50).
17 novembre 48 : Dans une conférence de presse, De Gaulle dénonce le manque de résultat de la « solution Bao Daï » : « Actuellement on traîne, on paraît n’avoir rien résolu. On a essayé une solution. Il ne semble pas que cette solution ait apporté ce qu’on avait attendu d’elle. » (cité in Turpin, 2005, p. 350)
19 - 21 novembre 48 : Occupation française de Vietri (nord-ouest d’Hanoi) et de la R.C. 6.
23 novembre 48 : Combat publie un appel d’intellectuels opposés au conflit indochinois et réclamant une négociation. Le signent entre autres : André Breton, Jean-Louis Barrault, Simone de Beauvoir, Jean Cocteau, Jean-Marie Domenach, l’Abbé Pierre, Henri Matisse, Emmanuel Mounier, Jean Paulhan, Madeleine Renaud, Jean-Paul Sartre, Vercors (Ruscio, 1992, p. 122).
28 novembre 48 : Sihanouk reçoit une réponse plus que tardive – un an, à un jour prêt… - à une lettre qu’il avait adressée au président de la République Vincent Auriol le 27 novembre 1947, juste avant que ce dernier ait un entretien avec Bao Daï. Dans sa réponse à Sihanouk, Auriol reproduit mot pour mot la formule adressée aux Vietnamiens : « Le gouvernement français reconnaît l’indépendance du Cambodge et cette indépendance n’a d’autres limites que celles découlant de son appartenance à l’Union française. » (Cambacérès, 2013, pp. 77-78)
29 novembre 48 : Le VM réagit à l’offensive d’automne des Français dans le secteur de Vietri par des actions de guérilla. Rien n’est donc réglé dans ce secteur.
30 novembre 48 : Le Comité de Défense nationale réuni à l’Élysée examine la question des effectifs du corps expéditionnaire. Auriol, qui désapprouve le conflit, demande un abattement de 108 600 hommes à 90 800. Le gouvernement ne le suivra pas (voir 31 décembre).
Fin novembre 48 : Giap préside « une réunion du front de la R.C. 5 » (axe Hanoi-Haïphong, voir mai et octobre). Il y définit sa priorité : « […] notre tâche est de faire de Hanoi et Haïphong un théâtre d’opérations acharnées en vue de neutraliser la R.C. 5 […] » (Giap 1, 2003, p. 185).